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Contes d'ici et d'ailleurs

Démarré par bunni, 18 Septembre 2012 à 00:22:36

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Alain Delorme - Venez venez Saint Nicolas


Ici en Belgique , les petits enfants le chante jusqu'au 6 décembre où il apparaît.

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Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude.

(Honoré de Balzac)


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                                     Légende de  Noël


Il était une fois, une pauvre veuve qui avait trois petits garçons. On était à la veille de Noël et les enfants demandèrent à leur mère:

Est-ce qu'on aura un arbre de Noël, maman, cette année?

Hélas, non, mes chers petits, nous sommes trop pauvres.

Mais nos petits amis étaient très débrouillards. Ils décidèrent d'aller dans la forêt pour chercher un petit sapin. Hélas, malgré toutes leurs recherches, les petits garçons ne trouvèrent aucun sapin. Ils allaient revenir à la maison, lorsqu'ils aperçurent une brebis qui avait une patte prise dans un tronc d'arbre creux.

Après bien des efforts, les enfants réussirent à libérer la brebis. Juste à ce moment-là, un berger apparut sur les lieux.

Dites-moi, mes enfants, que faites-vous dans cette grande forêt?

Nous cherchons un petit sapin, monsieur, mais nous n'en avons pas trouvé!

Eh bien, puisque vous avez secouru ma brebis, je vais vous aider.

Le berger, qui connaissait bien la forêt eut tôt fait de découvrir le plus beau petit sapin qui soit et le remit aux enfants

Oh merci monsieur ! Grâce à vous, nous aurons un bel arbre de Noël

Puis, nos trois petits garçons retournèrent à la maison avec leur sapin en chantant. Le soir, avant de se mettre au lit, ils placèrent le petit sapin près de la cheminée et s'endormirent en pensant au Père Noël.

Le lendemain matin, quand les enfants se réveillèrent, ils trouvèrent leur sapin rempli de cadeaux merveilleux.

Oh voici des patins pour moi! s'écria l'aîné. Que je suis content!

Et moi, j'ai un baton de hockey! ajouta le cadet en sautant de joie.

Quant à moi, le plus petit, j'ai un avion! Puis un gros livre de contes. Que je suis content!

La maman ne comprenait rien à tout cela et murmura:

Mais qui a bien pu donner tous ces beaux cadeaux à mes enfants!

Juste à ce moment-là, le Père NOËL apparut dans la maison et s'adressant à la maman, il lui dit:

Mais c'est moi, Madame, qui ai apporté ces étrennes à vos petits, parce que je sais qu'ils sont charitables envers les bêtes.

Puis, le PÈRE NOËL raconta à la maman comment ses enfants avaient secouru la brebis de son vieil ami, le berger de la forêt. Ceci dit, le PÈRE NOËL embrassa les enfants, sans oublier la maman et s'en alla en disant: JOYEUX NOËL Â TOUS!

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                                                  Le petit Renne au Nez Rouge

Il était une fois, au pôle Nord, un vieux bonhomme très gai qu'on appelait le Père Noël. On était au mois de décembre et notre ami était très occupé. Tous les jours il se rendait dans son grand atelier où des lutins fabriquaient des jouets très modernes pour les enfants.

Il y avait aussi les rennes que le Père Noël visitait tous les matins, mais celui qu'il préférait s'appelait RODOLPHE il flattait l'animal en disant.

Tu es le plus petit de mes rennes, RODOLPHE, mais tu es le plus beau ! Or, une nuit que le Père Noël dormait et ronflait, le lutin PATAPOUF qui prenait soin des rennes, dit à ses compagnons:

Si on allait se promener dans la forêt, cette nuit, qu'est-ce que vous en pensez, les amis ?

Excellente idée! Youpee!

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, PATAPOUF attela les rennes au traîneau du Père Noël, y compris RODOLPHE, et les lutins partirent en criant:

Quel beau voyage nous allons faire au clair de
lune!

Les rennes couraient si vite que RODOLPHE
tomba dans un banc de neige et ne put se relever. Il
eut beau crier:

Attendez-moi! Attendez-moi!

Hélas les lutins poursuivirent leur course, sans entendre le pauvre RODOLPHE et se promenèrent dans la forêt pendant une heure, puis ils revinrent chez le Père Noël, se couchèrent et s'endormirent.

Le lendemain matin, quand le Père Noël apprît
que son renne RODOLPHE était disparu, il s'écria:

Quel malheur! Quand je pense que mon plus beau renne est perdu! Mais c'est épouvantable!

Notre vieil ami allait désespérer lorsque la Fée des Etoiles arriva sur les lieux en disant:

Ne vous en faites pas, Père Noël, on a retrouvé votre renne, il était gelé, mais je l'ai soigné, dorloté, maintenant il est mieux, seulement il a le nez tout rouge.

Le Père Noël se rendit aussitôt dans le domaine des rennes et RODOLPHE pleurait, il disait dans son langage:

Que je suis malheureux, mon nez est rouge, maintenant, Père Noël, je suis laid et tous mes amis se moquent de moi, on m'appelle le renne au nez rouge.

Ne pleure pas, RODOLPHE, car cette nuit, c'est toi qui éclaireras ma route dans ma grande tournée sur la terre.

Puis, lorsque minuit sonna, mes enfants, le Père Noël se mit en route pour son grand voyage avec notre ami, RODOLPHE, et joyeux notre vieil ami chantait:
                                                              ON L'APPELAIT NEZ ROUGE
                                                               AH COMME IL ÉTAIT MIGNON
                                                               LE PETIT RENNE AU NEZ ROUGE
                                                               ROUGE COMME UN LUMIGNON.





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Conte japonais
La veille du Nouvel An, Grand Père et Grand Mère étaient si pauvres, qu'ils n'avaient même pas assez d'argent pour acheter les traditionnels gâteaux de riz... En route, c'est alors qu'il aperçut des jizos, des statues de pierre représentant des divinités japonaises ...

Il était une fois un grand-père et une grand-mère à la veille du Nouvel an...

Grand-père gagnait sa vie en confectionnant des chapeaux de paille. Ils vivaient pauvrement, et une année, à la veille du jour de l'an, ils n'eurent même pas assez d'argent pour acheter les traditionnels gâteaux de riz.
Grand-père décida donc d'aller à la ville vendre quelques chapeaux de paille. Il prit cinq chapeaux, et les portant sur son dos, se mit en route. La ville était loin et après avoir longtemps marché à travers les champs, Grand-père arriva enfin à destination.

Il déambula dans toute la ville, criant : "Chapeaux de paille, chapeaux de paille; qui veut des chapeaux!" Il y avait beaucoup de monde en ville; tous les gens s'affairaient à préparer le jour de l'an, achetant du poisson, des alcools, des gâteaux de riz, puis ils rentraient chez eux.

Personne n'achetait de chapeaux au Grand-père. C'est que le jour de l'an, tout le monde reste chez soi, un chapeau de paille n'est alors pas très utile. Grand-père marcha toute la journée, sillonnant la ville et vantant ses chapeaux, mais il n'en vendit pas un seul. A la fin de l'après-midi, il décida de rentrer, sans avoir pu acheter le moindre gâteau de riz.

Quand Grand-père sortit de la ville, il commença à neiger. Il était bien fatigué, et transi de froid. Il marchait à travers champs quand il aperçut des Jizos, statues de pierre représentant des divinités japonaises. Il y avait six statues, et sur leur tête la neige s'était amoncelée, des stalactites leur tombaient même du visage.
Grand-père, qui avait bon coeur, pensa que les pauvres Jizos devaient avoir bien froid. Il leur essuya donc la tête, enlevant la neige qui les recouvrait, et les coiffa des chapeaux qu'il n'avait pas réussi à vendre, en murmurant : "Ce sont de simples chapeaux de paille, mais acceptez-les, je vous prie..." Mais il n'avait que cinq chapeaux, et il y avait six Jizos; Grand-père coiffa la dernière statue de son propre chapeau, en lui disant :
"C'est un chapeau bien vieux et usé, mais il vous protègera un peu."

Après avoir ainsi donné ses chapeaux aux statues, Grand-père reprit son chemin dans la neige. Quand il arriva à la maison, Grand-père était recouvert de neige. Grand-mère, le voyant sans chapeau, lui demanda ce qu'il s'était passé, et Grand-père lui raconta l'histoire des Jizos :
"A vrai dire, je n'ai pas réussi à vendre le moindre chapeau en ville. Sur le chemin du retour, j'ai vu des Jizos, leur tête était recouverte de neige, j'ai pensé qu'elles devaient avoir froid. Alors je les ai coiffées des chapeaux que j'avais emportés, et comme il en manquait un, je leur ai aussi donné le mien."

Grand-mère fut touchée en entendant ce récit, et se réjouit de la bonté de son mari : "Tu as fait une bonne action. Même si nous sommes pauvres, nous avons la chance d'avoir un toit et du feu."

Grand-père, qui était transi de froid, s'assit au coin du feu et Grand-mère prépara le repas. Comme les chapeaux ne s´étaient pas vendus, il n'y avait pas de gâteaux de riz; aussi mangèrent-ils simplement du riz avec quelques légumes et allèrent vite se coucher. En pleine nuit, Grand-père et Grand-mère furent réveillés par un bruit dehors; quelqu'un chantait. Les voix étaient d'abord assez lointaines, mais elles se rapprochaient de la maison, et elles chantaient ceci : "Grand-père a donné ses chapeaux Il les a donnés aux Jizos Allons chez lui, allons-y!" Grand-père et grand-mère étaient bien étonnés d'entendre une telle chanson; ensuite, ils entendirent un grand bruit, "Boum!"

Ils allèrent voir ce que c'était, et quelle ne fut pas leur surprise en ouvrant la porte! Sur le seuil étaient disposés plein de paquets : il y avait du riz, du poisson, des alcools, des gâteaux de riz, des décorations du Nouvel An, des couvertures et des kimonos bien chauds, et bien d'autres choses encore. Grand-père et Grand-mère regardèrent autour d'eux, cherchant qui avait pu leur apporter tant de choses, et ils virent au loin les six Jizos qui s'éloignaient, coiffées des chapeaux du Grand père.

Les Jizos, reconnaissantes de la bonté de grand-père, lui avaient apporté tout ce qu'il faut pour passer un Nouvel An agréable.

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La légende de la galette des rois

Qui ne connaît l'histoire des rois mages qui, guidés par une étoile, se rendirent à Bethléem rendre hommage à l'enfant Jésus ?

Le premier s'appelait Gaspard. Il avait le teint clair des Européens, et apportait de l'or. Le second, Melchior, avait la peau brune des gens de Palestine et d'Arabie. Celui-là était porteur d'encens. Le troisième, Balthazar, était couleur de nuit sans lune et ses dents brillaient comme brillent les dents des Africains. Ce dernier offrit à l'enfant Jésus de la myrrhe.

On sait moins ce qui leur advint sur le chemin du retour.

Ils étaient savants en beaucoup de choses, certes, mais cela n'empêcha point qu'ils se perdirent bel et bien, n'ayant plus le secours de l'étoile pour les aider. Après avoir erré plusieurs jours dans le désert, à bout de nourriture et sans eau, ils aperçurent enfin une misérable cahute devant laquelle se tenaient un couple et deux enfants.

Les joues décharnées, les yeux brillants de faim, ils firent pourtant bon accueil aux mages, les invitèrent à entrer, et leur offrirent un peu du peu qu'ils avaient : de l'eau pour se rafraîchir.

- C'est que nous avons faim aussi, dit Melchior. Un peu de pain, même rassis, ferait l'affaire.

- Hélas, soupira la femme, nous n'avons plus qu'un peu de farine, de lait, d'huile d'olive, une noisette de beurre ; juste de quoi faire une galette que nous partagerons entre les enfants. Ensuite, il ne nous restera plus qu'à nous jeter dans le puits ou à mourir de faim.

Les mages se regardèrent.

- Faites la galette ma brave femme, dit Gaspard.

La femme obéit. La galette était tout juste suffisante pour une personne.

Gaspard, qui avait le teint clair des Européens, plia la pâte en deux, et la galette doubla en volume. Melchior, le mage à la peau brune des gens de Palestine et d'Arabie, plia de nouveau la pâte en deux, et il y en eu pour quatre. Balthazar, le roi Nègre couleur de nuit sans lune, plia encore la pâte en deux, et il y en eut pour huit.

Le couple remercia chaleureusement les mages. La femme étala la pâte et mit la galette à cuire. Elle était dorée à point.

L'homme se gratta la tête, le couteau à la main.

- C'est que cette galette est une galette pour huit, et nous sommes sept. Le partage sera difficile.

- La huitième part est celle du mendiant, dit Balthazar.

- Quel mendiant, dit homme ?

- Celui qui vient et que vous ne voyez pas encore.

À ce moment-là le plus jeune des enfants, un garçon, recracha quelque chose. C'était une bague que Melchior avait glissée – volontairement ou non, l'histoire ne le dit pas - dans la pâte.

L'enfant voulut rendre le bijou. Le mage sourit, ôta la couronne de sa tête et en coiffa l'enfant.


- Tout enfant est roi, dit-il. Tel est le message que délivrera un autre enfant, né il y a peu non loin d'ici. Pour commémorer ce jour, je veux que chaque année on fasse une galette, qu'on n'oublie pas la part du pauvre, qu'on y glisse une fève pour désigner un roi ou une reine, ne serait-ce que pour une journée.

Les pauvres gens promirent de respecter la volonté des mages.

C'est ainsi que naquit la tradition de la galette des rois, qu'elle se répandit, et qu'on se la transmit jusqu'à nos jours.

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Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude.

(Honoré de Balzac)

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Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude.

(Honoré de Balzac)