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Poèmes et Poésies

Démarré par fleurose, 27 Mai 2011 à 19:49:46

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bunni

L'écume des jours solitaires ...... est comme une ombre  qui tombe sur notre soi ... le soi qui a si soif de l'autre .....La patience et le regard  du silence est la création de choses que l'on ne perçoit pas mais qui sont présentes.................la poésie des mots est la fabulation de nos rêves  inavouer ...ceux du secret ;.. ceux garder au plus profond de nous ...............Bunni

bellparole

Un enfant


Un enfant
Ca vous décroche un rêve
Ca le porte à ses lèvres
Et ça part en chantant


Un enfant
Avec un peu de chance
Ca entend le silence
Et ça pleure des diamants
Et ça rit à n'en savoir que faire
Et ça pleure en nous voyant pleurer
Ca s'endort de l'or sous les paupières
Et ça dort pour mieux nous faire rêver.

Un enfant
Ca écoute le merle
Qui dépose ses perles
Sur la portée du vent

Un enfant
C'est le dernier poète
D'un monde qui s'entête
A vouloir devenir grand
Et ça demande si les nuages ont des ailes
Et ça s'inquiète d'une neige tombée
Et ça croit que nous sommes fidèles
Et ça se doute qu'il n'y a plus de fées.





Jacques Brel


Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude.

(Honoré de Balzac)

bbchaton

Sur les longues veilles

L'astre qui fait le jour dort dans le sein des eaux,
Un silence profond règne en toutes les plaines,
Et les zéphyres seuls par de faibles haleines
D'un petit tremblement agitent les rameaux.

On n'oit plus dans les bois les concerts des oiseaux,
Et l'aimable enchanteur des soucis et des peines,
Le sommeil, au doux bruit des paisibles fontaines,
Charme de ses douceurs et bergers et troupeaux.

Je suis seul qui pressé d'une douleur cruelle
Vois fuir de mes yeux le sommeil que j'appelle,
Les veilles m'ont conduit au bord du monument.

À quel joug la nature en l'homme est asservie !
Il faut pour être heureux perdre le sentiment,
Et mourir chaque nuit pour conserver sa vie.

Antoine GODEAU   (1605-1672)

bellparole

Si j'étais ton Chemin



Assis près du grand saule au milieu du jardin,
Comme à tes premiers jours, penché sur ton couffin
Quand je berçais tes rêves à la tombée du soir
J'essaie d'imaginer le cours de ton histoire,
Les lignes de ta main
Si j'étais ton chemin...



Je me ferais discret dans l'ombre de tes pas
Pour t'aider à grandir et pour t'ouvrir la voie
Je serais la poussière qui s'envole à tes pieds
Un peu de mon bonheur qui colle à tes souliers



Je t'aimerais au point de te lâcher la main
Pour que tu sois le seul à choisir ton destin
A dessiner ta route en puisant au hasard
Les raisons d'espérer et la force d'y croire
Si j'étais ton chemin
Si j'étais ton chemin...



Je construirais des ponts des tunnels des ouvrages
J'ouvrirais des sentiers partout sur ton passage
Pour que tu puisses aussi t'écarter quelquefois
Des pistes balisées qu'on a tracé pour toi



Je t'apprendrais les mots pour soigner les blessures
Les signes éparpillés le long de l'aventure
Pour te montrer le Nord quand tu te crois perdu
Les silences attendris de ceux qui ne sont plus
Mais qui tiendraient ta main
Si j'étais ton chemin...



J'irais cueillir ton rêve au plus fort de la nuit,
Le planter dans la terre et l'inonder de pluie
De lumière et d'amour au soleil de midi
Pour que tu rêves encore chaque jour de ta vie



Je ne t'épargnerais ni le temps ni l'effort
Pour que tu sois debout devant les coups du sort
Solide et résistant face à l'adversité
Riche de ton courage et de ta liberté



Et je déposerais quelque part une pierre
Pour te laisser t'asseoir, offrir une prière
A tous ceux dont l'histoire t'a mené jusque-là
Et pour ceux qui suivront la trace de tes pas
Si j'étais ton chemin
Si j'étais ton chemin...



Et nous serions semblables aux bulles de savon
Qui font la route ensemble et puis qui se défont
Dans le même courant, chacune de son côté
Mais sans aucun désir au fond, de s'éloigner...



Puis je m'effacerais comme un sentier se perd...
En refaisant parfois le chemin à l'envers
J'aurai le sentiment d'avoir rempli mon rôle
Et je m'endormirai à l'ombre du grand saule
Où je berçais sans fin
Le début de ta vie...



Au-delà des bonheurs partagés en commun
Saurai-je alors enfin
Si j'étais ton chemin ?...



Si j'étais ton chemin...


(Yves Duteil)
Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude.

(Honoré de Balzac)

lumières

La lumière

La lumière que je sens
inonder mon cœur quand je te vois,
ne serait-elle une goutte de la lumière
procréée au tout premier jour
par cette autre lumière si profondément assoiffée de vie ?

Le néant gisait à l'agonie,
errant au gré des ténèbres, lorsque, tout à coup,
l'Inconnaissable fit signe :
« Que la lumière soit ! »

Un océan
et un grand tourbillon de lumière
prirent corps au même moment :
il sévissait une soif de péchés, de désirs, d'élans et de passions,
toute une soif de vie et de soleil.

Mais qu'est devenue cette aveuglante
lumière de l'époque – qui peut savoir ?

La lumière que je sens inonder
mon cœur quand je te vois – ô, sublime,
n'est peut-être que la dernière goutte
de la lumière procréée au tout premier jour.
"Le bonheur, quel qu'il soit, apporte air, lumière et liberté de mouvement."

nuages_

Je n'ai peut-être pas la richesse, pour vous offrir les plus beaux artifices. Mais je suis présente pour vous à chaque moment, et je le fait avec tout ce que j'ai en dedans. Je n'ai peut-être pas de diplôme à venter, pour me donner une fierté. Je n'ai surement pas le mérite d'être une mère parfaite, disons plutôt imparfaite .

Mais je me fait guider par mon amour pour vous, et par toutes les ressources que j'ai en moi. Je n'ai surement pas la qualité, réconforter mes enfants quand ils ont  leur coeur en peine, l'amour que donne une mère est irréemplaçable !!

bbchaton

« Aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d'écrire un poème. »
de Charles Baudelaire

bbchaton


« La poésie est quelque chose de plus philosophique et de plus grande importance que l'histoire. »
de Aristote

lumières



Envoutée par l'emprise d'une douce folie
Emportée sous la brise d'une matinée embellie
Transportée dans les airs à travers une légère mélodie
Oubliant sans traine mon éternelle mélancolie

Mon cœur essayait de trier ses émotions
Entre peur et joie passion et désarroi
Le royaume des sentiments élua un roi
Ce fut mon éternel amour pour toi

Les mots me manquaient ma poésie me trahissait
Incapable de décrire ce que je ressentais
J'ai laissé ce rôle à mes yeux
Tu disais qu'ils allaient tout te révéler
Assise à coté de toi sous l'immensité des cieux
Tu y voyais notre bel avenir construit à deux

Tes yeux reflétaient ton bonheur jamais vécu
Ton sourire me chavira le cœur et de bien être m'a vêtu
J'étais la sans être la je me suis évadée
t 'emmenant avec moi dans notre paradis
Je ne sais comment décrire cette chose
Sérénité et sécurité avant toute chose
Et croire l'espace d'une journée que la vie était rose.
"Le bonheur, quel qu'il soit, apporte air, lumière et liberté de mouvement."

nordiq

#99


               larmes


Ce sont de petites perles salées qui roulent sur es joues,
Ce sont des lames de joie ou de tristesse,
Ce sont de petites perles salées qui effaceront tout,
Ce sont des larmes de sagesse.

Ce sont des mots écrits ou bien juste le son de ma voix,
Ou bien juste les claquements de chacun de mes pas,
Ce sont ces mots qui m'ont permis d'être avec toi,
Ce sont ces anges qui m'ont dit ne l'abandonne pas.

Je songe a chaque seconde passé a tes cotés,
Je veux que mes rêves deviennent réalités,
Je voudrais que certains souvenirs soient du passé,
Je voudrais que les meilleurs moment me soient rester gravés.

véronique


                                               



   

  

lumières



Soleil couchant

Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume ;
Au loin, brillante encor par sa barre d'écume,
La mer sans fin commence où la terre finit.

A mes pieds c'est la nuit, le silence. Le nid
Se tait, l'homme est rentré sous le chaume qui fume.
Seul, l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume,
A la vaste rumeur de l'Océan s'unit.

Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.

L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d'or de son rouge éventail.

José-Maria de HEREDIA   (1842-1905)
"Le bonheur, quel qu'il soit, apporte air, lumière et liberté de mouvement."

imotius

NADJI IBRAHIM (1898-1953
L'auteur d'Al Atlal est né en 1898 au Caire

Ô mon coeur, ne demandes pas où est passé l'amour
Il n'était qu'un château de mirages et s'en est allé
Sers-moi et bois en souvenir de ses ruines
Et racontes-moi tant que mes larmes couleront
Comment cet amour est devenu une légende
Et mots (exemplaires) de l'amour passionnel


Je ne pourrais t'oublier car tu m'as séduite
Par ta bouche aux appels doux et élégants
Et d'une main qui se tendait vers moi
Telle la main tendue à un naufragé à travers les vagues
Et un éclair qui mettrait le voyageur solitaire en confiance
Y a-t-il semblable à cet éclair venant de tes yeux ?


Ô mon amour, j'ai un jour visité le nid
De l'oiseau du désir ardent pour lui chanter ma douleur
Tu as la nonchalance de l'amoureux généreux
Et la cruauté du puissant qui trône
Pourtant ma tendresse pour toi me brûle les côtes
Et les secondes sont comme des braises dans mon sang


Y a-t-il pareil à mes yeux que mon amoureux qui envoûte
En lui il y a grandeur majesté et pudeur
Il marche comme un ange d'un pas assuré
Injuste envers la bonté et s'inclinant devant les arrogants
Aux parfums ensorcelants comme les essences des fruits
Aux yeux charmeurs tels les rêves du soir
Sur le chemin des délices j'ai goûté à ton nectar aux parfums ennivrants des nuits d'orient...

nordiq

#102
         OOOOO      MAMAN    OOOOO

       Maman je t'admire

     Car je ne sais combien tu as du souffrir.

     Maman, je t'aime

     Car tu fais tout pour qu'aucune peine ne m'atteigne.

     Maman tu sais, au fond, c'est compliqué

     Ma crise d'adolescence, faudra la supporter

     Parfois je te ferais du mal,

     Parfois, ce sera brutal,

     Mais quoi qu'il en soit,

    Au fond de moi,

    Partout où j'irai,

    Maman, je t'aimerai.

    Même si souvent je suis dure,

    Désolé pour ce que tu endures.

    En tout cas,

    A travers chacun de mes pas,

    Je veux que tu sois fière de moi

    Et surtout que tu respectes mes choix.

    Mes excuses sincères

    Pour tout ce que j'ai pu te faire

    Car avec ou sans père,

    Tu as su faire de moi une personne entière.


                                                                   
                                                                               
                                                                             


  

nordiq

Ma petite soeur


J'ai toujours veillé sur toi

J'ai toujours été là

Quand tu vas mal je le ressens

Et je voudrais tellement

Que tu arrives à vivre ta vie

En arrivant à comprendre que je suis partie

Je serai toujours là mais ailleurs

Et je veux que dans ta vie tu rencontre le grand bonheur

Pour moi, tu resteras toujours ma petite soeur

Dors et fais de beaux rêves

Ensuite il faudra que tu te lèves

Et tu verras qu'une super journée commencera

N'oublie pas d'avoir pleins d'espoirs et de rêves en toi

Ils te serviront au fur et à mesure de ta vie ici-bas

Je t'aimerai toujours très fort

La vie te donnera de merveilleuses surprises encore et encore

A présent, dors....








Marie....


                                                             
       
                                           

  

nordiq

L'HOMME EN TOUTE SA SPLENDEUR


D'un baiser la vie lui fut donnée
Mais d'un geste il est possible de la lui ôter ;
D'un regard il apprit l'amour et le plaisir,
Mais d'un autre la vengeance et le martyr
Il acquérit la sagesse, la connaissance
Avec la bêtise et l'ignorance.
Il est capable d'apprécier l'art et la beauté,
Mais en son âme tout est cruauté,
Taillé dans le roc le plus dur
Sauvagerie à l'état pur
Tuer lui semble puéril
Il s'en va la conscience tranquille
Sans éprouver la moindre difficulté
Les remords le laissent inchangés
Ce monde que peu à peu il détruit
Avant havre de paix et de poésie
La nature était si belle
Qu'on l'aurait cru éternelle
Mais il s'est proclamé maître de la Terre
Et les conséquences en sont amères
Hélas, pleurons les temps anciens,
Où le pouvoir n'était pas sien
Trop de sang déjà a été versé
Rien ne pourra plus l'arrêter.