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Pour les fans de J-J-Goldman

Démarré par Kriss, 29 Septembre 2006 à 18:59:17

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Kriss

 Il changeait la vie

C'était un cordonnier, sans rien d'particulier
Dans un village dont le nom m'a échappé
Qui faisait des souliers si jolis, si légers
Que nos vies semblaient un peu moins lourdes à porter

Il y mettait du temps, du talent et du cœur
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
Et loin des beaux discours, des grandes théories
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Il changeait la vie

C'était un professeur, un simple professeur
Qui pensait que savoir était un grand trésor
Que tous les moins que rien n'avaient pour s'en sortir
Que l'école et le droit qu'a chacun de s'instruire

Il y mettait du temps, du talent et du cœur
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
Et loin des beaux discours, des grandes théories
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Il changeait la vie

C'était un p'tit bonhomme, rien qu'un tout p'tit bonhomme
Malhabile et rêveur, un peu loupé en somme
Se croyait inutile, banni des autres hommes
Il pleurait sur son saxophone

Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur
Les rêves de sa vie, les prisons de son cœur
Et loin des beaux discours, des grandes théories
Inspiré jour après jour de son souffle et de ses cris
Il changeait la vie

The_Best

ENVOLE MOI

Minuit se lève en haut des tours
Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd
La nuit camoufle pour quelques heures
La zone sale et les épaves et la laideur

J'ai pas choisi de naître ici
Entre l'ignorance et la violence et l'ennui
J'm'en sortirai, j'me le promets
Et s'il le faut, j'emploierai des moyens légaux

Envole-moi {3x}
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
Envole-moi {2x}
Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots
Envole-moi

Pas de question ni rebellion
Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés
L'hiver est glace, l'été est feu
Ici, y a jamais de saison pour être mieux

J'ai pas choisi de vivre ici
Entre la soumission, la peur ou l'abandon
J'm'en sortirai, je te le jure
A coup de livres, je franchirai tous ces murs

Envole-moi {3x}
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
Envole-moi {2x}
Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots
Envole-moi

Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas
Envole-moi, tire-moi de là
Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas
Envole-moi {3x}
Regarde-moi bien, je ne leur ressemble pas
Me laisse pas là, envole-moi
Avec ou sans toi, je n'finirai pas comme ça
Envole-moi, envole-moi, envole-moi...



Modifié par The_Best le 29/09/2006 21:31:43
Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage... (Sacha Guitry)

Kriss

 Elle a fait un bébé toute seule

Elle a fait un bébé toute seule
Elle a fait un bébé toute seule

C'était dans ces années un peu folles
Où les papas n'étaient plus à la mode
Elle a fait un bébé toute seule

Elle a fait un bébé toute seule
Elle a fait un bébé toute seule

Elle a choisi le père en scientifique
Pour ses gènes, son signe astrologique
Elle a fait un bébé toute seule

Et elle court toute la journée
Elle court de décembre en été
De la nourrice à la baby-sitter
Des paquets de couches au biberon de quatre heures
Et elle fume, fume, fume même au petit déjeuner

Elle défait son grand lit toute seule
Elle défait son grand lit toute seule
Elle vit comme dans tous ces magazines
Où le fric et les hommes sont faciles
Elle défait son grand lit toute seule
Et elle court toute la journée
Elle court de décembre en été
Le garage, la gym et le blues alone
Et les copines qui pleurent des heures au téléphone
Elle assume, sume, sume sa nouvelle féminité

Et elle court toute la journée
Elle court de décembre en été
De la nourrice à la baby-sitter
Des paquets de couches au biberon de quatre heures
Et elle fume, fume, fume même au petit déjeuner

Elle m'téléphone quand elle est mal
Quand elle peut pas dormir
J'l'emmène au cinéma, j'lui fait des câlins, j'la fais rire
Un peu comme un grand frère
Un peu incestueux quand elle veut
Puis son gamin, c'est presque le mien, sauf qu'il a les yeux bleus
Elle a fait un bébé toute seule



domi

 On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau?
Ou le pire ou plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?
Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D'avoir à choisir un camp

chiffon

ma préférée à moi c'est celle là !

Confidentiel

Je voulais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire
Resteront prés de moi sur mon chemin
Te dire que c'était pour de vrai
Tout ce qu'on s'est dit, tout ce qu'on a fait
Que c'était pas pour de faux, que c'était bien.
Faut surtout jamais regretter
Même si ça fait mal, c'est gagné
Tous ces moments, tous ces mêmes matins
Je vais pas te dire que faut pas pleurer
Y a vraiment pas de quoi s'en priver
Et tout ce qu'on a pas loupé, le valait bien
Peut-être que l'on se retrouvera
Peut-être que peut-être pas
Mais sache qu'ici bas, je suis là
Ça restera comme une lumière
Qui me tiendra chaud dans mes hivers
Un petit feu de toi qui s'éteint pas.

tsillae

 Que dire de plus ! C' confidentiel.

Modifié par tsillae le 02/10/2006 15:10:51

Kriss

 
En voici une de mes préférées

ON IRA

On partira de nuit, l'heure où l'on doute
Que demain revienne encore
Loin des villes soumises, on suivra l'autoroute
Ensuite on perdra tous les nord

On laissera nos clés, nos cartes et nos codes
Prisons pour nous retenir
Tous ces gens que l'on voie vivre comme s'ils ignoraient
Qu'un jour il faudra mourir

Et qui se font surprendre au soir

Oh belle, on ira
On partira toi et moi, où?, je sais pas
Y a que les routes qui sont belles
Et peu importe où elles mènent
Oh belle, on ira, on suivra les étoiles et les chercheurs d'or
Si on en trouve, on cherchera encore

On n'échappe à rien pas même à ses fuites
Quand on se pose on est mort
Oh j'ai tant obéi, si peu choisi petite
Et le temps perdu me dévore

On prendre les froids, les brûlures en face
On interdira les tiédeurs
Des fumées, des alcools et des calmants cuirasses
Qui nous a volé nos douleurs
La vérité nous fera plus peur

Oh belle, on ira
On partira toi et moi, où?, je sais pas
Y a que des routes qui tremblent
Les destinations se ressemblent
Oh belle, tu verras
On suivra les étoiles et les chercheurs d'or
On s'arrêtera jamais dans les ports

Belle, on ira
Et l'ombre de nous rattrapera peut-être pas
On ne changera pas le monde
Mais il nous changera pas
Ma belle, tiens mon bras
On sera des milliers dans ce cas, tu verras
Et même si tout est joué d'avance, on ira, on ira

Même si tout est joué d'avance
A côté de moi,
Tu sais y a que les routes qui sont belles
Et crois-moi, on partira, tu verras
Si tu me crois, belle
Si tu me crois, belle
Un jour on partira
Si tu me crois, belle
Un jour

snake6

 Moi j'aime beaucoup celle la

Graver l' écorce jusqu'à saigner
Clouer les portes, s'emprisonner
Vivre des songes a trop veiller
Prier des ombres et tant marcher
J'ai beau me dire qu'il faut du temps
J'ai beau l'écrire si noir sur blanc
Quoique je fasse, ou que je sois
Rien ne t'efface, je pense a toi
Et quoi que j'apprenne,je ne sais pas
Pourquoi je saigne et pas toi

Passent les jours, vides sillons
Dans la raison et sans amour
Passe ma chance, tournent les vents
Reste l'absence, obstinément
J'ai beau me dire que c'est comme ça
Que sans vieillir, on n'oublie pas
Quoique je fasse, ou que je sois
Rien ne t'efface, je pense a toi
Et quoi que j'apprenne,je ne sais pas
Pourquoi je saigne et pas toi

Y a pas de haine, y a pas de roi
Ni dieu ni chaîne, qu'on ne combat
Mais que faut-il, quelle puissance
Quelle arme brise l'indifférence
Oh c'est pas juste, c'est mal écrit
Comme une injure, plus qu'un mépris
Et quoi que j'apprenne, je ne sais pas
Pourquoi je saigne et pas toi

The_Best

Celle-ci aussi je l'adore
Puisque tu pars

Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il"
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton cœur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque
L'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte Indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison
Aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
J'aurai pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait
J'aurai pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez
Dans ton histoire (dans ton histoire)
Garde en mémoire (garde en mémoire)
Notre au revoir (notre au revoir)
Puisque tu pars (puisque tu pars)...
Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage... (Sacha Guitry)

Kriss

 Moi aussi j'adore cette chanson, tu n'es pas le seul The Best !!!

Fragile

 
...  Heureusement que certains savent nous parler

...  pas comme à côté où c'est la guerre des seskes

** enfin jdis ça  jdis rien ;p **


* Doux *

C'est pas moi qui vous ferai des plans
De loup-garou, de grand méchant
S'il faut se battre pour que ça vous plaise
Malaise

Je vous aimerai pas dans la sueur
Genre Stakhanoviste du bonheur
La voix mielleuse 'Alors, heureuse ?'
Horreur

Genre Australien, blond, sable chaud
Surf sur les vagues, sel sur la peau
Grands les sourires, gros biscotos
Zéro

Mais je serai doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des carresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n'importe où
Mais doux

Je serai doux
Comme un matou velours, un cachou
A l'abri lovés dans notre igloo
Couchés, debouts, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si doux

S'il vous faut un intellectuel
Un bel esprit, un prix Nobel
S'il faut briller dans le tout Paris
Sorry

Si la réussite vous excite
Le style Yuppie cool mais dynamique
Coke pour le speed, pils pour la nuit
Oublie

J'expliquerai pas de large en long
Le Kama Soutra en dix leçons
Les modes d'emploi, notices, techniques
J'évite

Mais je serai doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des carresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n'importe où
Mais doux

Je serai doux
Comme un matou velour, un cachou
A l'abri lovés dans notre igloo
Couchés, debouts, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si doux

Le complice avoué, le joujou
De vos fantasmes et tous vos Pérous
Capitaine exclusif à vos cours
Si doux
Si doux...


J-J Goldman

Vagabond


Je me permets une petite digression.


"Deux ou trois anges autour
Toujours en sentinelles
Des papillons aux ailes lourdes
De cannelle
Y'a pas d'raison que ce soit confidentiel
Chaque fois que j' te vois, que je t'appelle
La vie me donne c'que j'attends d'elle

Dans chaque bar, chaque coin de rue
Chaque chapelle
Tout le monde voit bien que sans toi
Je dérive au diesel
Toi t'as les clefs de tout, de la Tour Eiffel
C'est de là-haut que tu colores l'arc-en-ciel
C'est pour ça que je t'appelle "Bonne nouvelle"

J'entends les cuivres, les cordes, les cors
Les violoncelles
Je vois le monde loin, loin
Sous mes échelles
La nature a beau faire le lait, le miel
Le grand, l'inestimable, l'Essentiel
C'est toujours mieux sous ton ombrelle
Bonne nouvelle

Je me battais comme tout le monde
Pour quitter les ombres profondes
Des tunnels
Dans la grande course d'obstacles
Je t'attendais comme un miracle
Un Noël
Il est venu mon jour de chance
Ni en retard, ni en avance
Ohhh, ponctuel !
Quand t'as allumé ton sourire
J'ai pu enfin m'entendre dire :
La vie me donne c'que j'attends d'elle
La vie me donne c'que j'attends d'elle

Comme ça ce serait donc moi le gars aux yeux
Pleins d'étincelles
Celui qui connaît toutes tes couleurs de rimmel
À chaque fois que nos doigts s'entremêlent
Est-ce que tu sens les nuages à tes semelles
Et si c'était éternel...

Dans quelque temps, dans quelques tours
De carrousel
Quand je t'écrirai des mots d'amour
Poivre et sel
Y'a pas d'raison que ce soit confidentiel
Je dirai comme à chaque fois que je t'appelle
La vie me donne ce que j'attends d'elle
La vie me donne ce que j'attends d'elle
La vie me donne ce que j'attends d'elle !
Bonne nouvelle, bonne nouvelle !

Je me battais comme tout le monde...!...

Dans la grande course d'obstacles...!...

(F. Cabrel)
"Je suis ... la colère de Dieu"

labrune

 je suis une fan de JJG merci pour ce joli moment         mes preferes sont la bas ; on ira; si je t avais pas:biz a tous

Kriss

 
Tu as raison Vag, ce n'est pas interdit de sortir du "rail".

Chacun a ses gouts et ce forum est fait pour recevoir les messages de toutes et tous.

Bonne soirée.

Kriss

Quatre mots sur un piano

Quatre mots sur un piano, ceux qu'elle a laissés
Quatre c'est autant de trop, je sais compter
Quatre vents sur un passé, mes rêves envolés
Mais qu'aurait donc cet autre que je n'ai ?
Ne le saurai-je jamais ?

Cas très banal, cliché, dénouement funeste
Trois moins deux qui s'en vont, ça fait moi qui reste
Caresses, égards et baisers, je n'ai pas su faire
La partager me soufflait Lucifer
Depuis je rêve d'enfer

Moi j'aurais tout fait pour elle, pour un simple mot
Que lui donne l'autre que je n'offrirais ?
Elle était mon vent mes ailes, ma vie en plus beau
Etait-elle trop belle ou suis-je trop sot ?
N'aime-t-on jamais assez ?
Quatre années belles à pleurer, maigre résumé
Cartes jouées mais la reine s'est cachée
Quatre millions de silences, de regrets qui dansent
Les questions, les soupirs et les sentences
Je préférais ses absences

Moi j'aurais tant fait pour elle, pour boire à son eau
Que lui donne l'autre que je n'offrirais ?
Elle était mon vent mes ailes, ma vie en plus beau
Mais était-elle trop belle, ou bien nous trop sots ?
N'aime-t-on jamais assez ?

Vous étiez ma vie comme la nuit et le jour
Vous deux, nouiez, filiez mon parfait amour
Un matin vous m'avez condamné à choisir
Je ne vous aimais qu'à deux
Je vous laisse, adieu
Choisir serait nous trahir

Mais qu'aurait donc cet autre que je n'ai ?
Ne le saurai-je jamais ?
La partager me soufflait Lucifer
Depuis je rêve d'enfer