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légendes

Démarré par alsacienne, 22 Mars 2008 à 19:11:04

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france88

LA LEGENDE DE LA TRUFFE

Les origines de la truffe version Martel : vous pensez bien qu'il a fallu un fameux coup de baguette magique pour faire jaillir de la terre ingrate su Causse, ce diamant noir qu'est la truffe.

Il faur se reporter loin en arrière, du temps ou,  dans les chauières Quercynoises, on devait se contenter comme repas, l'hiver venu, de quelques chataignes.

C'est ainsi qu'un soir, froid et pluvieux, dans une chaumière caussenarde, près de Martel, un pauvre paysan regardait tristement ses enfants, malingres et chétifs, jouer sagement devant l'âtre, tandis que sa femme, déjà ridée et épuisée par les rudes travaux des champs, ravaudait leurs vêtements usés .
Un coup bref, frappé à la porte, le fit sursauter et plus encore le fait que la porte s'ouvrit d'elle-même et qu'une vieille femme, courbér sur un bâton, grelottante et édentée, demanda humblement l'hospitalité.
L'homme se leva vivement, fit entrer la vieille femme et referma la porte.
" Entrez vous mettre au chaud, bonne vieille, mais la chèvre sera maigre, nous n'avons que des chataignes à partager avec vous ce soir . "
" Vous n'avez que des chataignes, mais un grand coeur, dit la vieille, aussi je veux vous aider.
voiçi quelques graines. Semez-les dès le printemps au pied de vos chênes. A l'automne, vous pourrez alors récolter un champignon odorant et savoureux qui fera votre richesse, car je ne le donne qu'à vous. Prenez-en grand soin ! ".
Et la vieille disparut dans une pluie d'étincelles.
Le brave homme fit tout ca que le fée, car c'en était une évidemment, avait ordonné et, à l'automne suivant, il eut une magnifique récolte : de gros champignons noirs, ronds comme des oeufs et dégageant un parfum exquis . La truffe était née !
Et avec elle la richesse et prospérité régnèrent bientot dans le village car le paysan n'avait rien perdu de sa bonté, même si il était devenu riche et avait pu s'offrir terres et chateau alentour.
Hélas, il n'en fut pas de même pour ses enfants qui n'héritèrent que de sa fortune, pas de sa bonté .
Détestés des villageois, avares et cupides, ils osèrent refuser, un soir d'hiver, l'hospitalité à une pauvre vielle, épuisée et transie . C'était la bonne fée que leurs parents avaient si bien reçue du temps de leur pauvreté . La porte du chateau étant restée fermée à ses prières, elle leva son bâton et fit disparaitre la fière demeure tandis que les chatelains étaient changés en truies .
Et, c'est depuis ce jour-là, qu'on ramasse les truffes, sur le Causse de Martel, à l'aide de truies, aujourd'hui, cependant, bien souvent remplacées par des chiens......

chadu

1589, le fruit d'un heureux hasard

Il est une légende où l'on conte que le Pineau des Charentes est non seulement le fruit de la vigne mais aussi celui du hasard.
En 1589, alors qu'Henri IV accédait au trône de France, un vigneron charentais, au cours des vendanges, versa par mégarde du moût (jus ) de raisin dans une barrique qui contenait de l'eau-de-vie de Cognac.


Il remisa alors ce fût dans le chai du domaine seigneurial.
Quelques années plus tard, lors d'une récolte abondante, la précieuse barrique lui devint nécessaire.
Il eut la surprise d'y découvrir un merveilleux breuvage, limpide, ensoleillé comme la terre des Charentes.


Le Pineau des Charentes était né



La suite est affaire de patience et de savoir-faire...


france88

Hou le vilain

L'élan, que les Américains du Nord et les Canadiens appellent "original", est un animal étonnant.
Les indiens racontent que le Créateur en avait fait une ébauche qui ne le satisfaisait pas.
Il voulut l'embellir quand un coyote se mit à hurler.
Effrayé, l'original prit.............son élan, abandonnant la magifique queue dont il allait être doté.
Et, dans sa course folle, il heurta un érable.
C'est pourquoi, aujourd'hui, le pauvre animal a le front bosselé, un museau écrasé, et porte sur la tête
une paire de bois déchiquetés.

frances

LEGENDE BRETONNE

Deux jeunes filles de l'île d'Ouessant, cherchant un jour des coquillages, au bord de la mer, aperçurent une Morganès qui séchait ses trésors au soleil, étalés sur deux belles nappes blanches. Les deux curieuses, se baissant et se glissant tout doucement derrière les rochers, arrivèrent jusqu'à elle, sans s'en être aperçues. La Morganès, surprise et voyant que les jeunes filles étaient gentilles et paraissaient être douces et sages, au lieu de se jeter à l'eau, en emportant ses trésors, replia ses deux nappes sur toutes les belles choses qui étaient dessus et leur en donna à chacune une, en leur recommandant de ne regarder ce qu'il y avait dedans que lorsqu'elles seraient rendues à la maison, devant leurs parents.
Voilà nos deux jeunes Ouessantines de courir vers leurs demeures, portant leur précieux fardeau sur l'épaule. Mais, l'une d'elles, impatiente de contempler et de toucher de ses mains les diamants et les belles parures qu'elle croyait tenir pour tout de bon, ne put résister à la tentation. Elle déposa sa nappe sur le gazon, quand elle fut à quelque distance de sa compagne qui allait dans une autre direction, la déplia avec émotion, le coeur tout palpitant et ... n'y trouva que du crottin de cheval. Elle en pleura de chagrin et de dépit !

L'autre alla jusqu'à la maison, tout d'une traite, et ce ne fut que sous les yeux de ses parents, dans leur pauvre chaumière, qu'elle ouvrit sa nappe. Leurs yeux furent éblouis à la vue des trésors qu'elle contenait : pierres précieuses, perles fines et de l'or, et de riches tissus !... La famille devint riche, tout d'un coup ; elle bâtit une belle maison, acheta des terres et on prétend qu'il existe encore, parmi les decendants, qui habitent toujours l'île, des restes du trésor de la Morganès...

Le temps n'est jamais perdu s'il est donné aux autres.

france88

La Fontaine Bleau

Au temps des croisades, il y a près de mille ans, une jeune chasseur et son chien, Bleau, se trouvaient assoiffés après avoir longuement poursuivi un chevreuil, raconte une lègende.
Dans une clairière, le chien se mit à gratter la terre et bientôt, une source en jaillit ou l'homme et l'animal se désaltérèrent.
Des années plus tard, le chasseur se fit bâtir une belle demeure, près de la source qu'il avait nommée, en souvenir de son chien, Fontaine-Bleau.
Au fil des ans, un village, puis une ville s'élevèrent sur cet emplacement.
Ainsi naquit, au milieu d'une forêt, au sud de Paris, Fontainebleau.

frances

l'oeil de sainte lucie

Sainte Lucie, vierge et martyre, jeune fille de Syracuse accompagna sa mère qui souffrait d'une grave maladie sur la tombe de Sainte Agathe. A force de prières, elle obtient la guérison de sa mère. En remerciement elle distribua tous ses biens aux pauvres ce qui déplu fortement à son fiancé qui l'accusa d'être chrétienne et de violer les édits de Césars. Selon les légendes, soit elle s'arracha les yeux, les disposa sur un plat et les fit porter à son fiancé qui ne parvenait pas à oublier leur beauté (ce qui explique qu'on la représente portant d'une main la palme des martyres et de l'autre un plat où reposent ses yeux), soit elle s'arracha les yeux et les jeta à la mer pour ne pas être détournée de sa foi et éloigner les prétendants (ce qui donne le lien avec notre fameux coquillage
Le temps n'est jamais perdu s'il est donné aux autres.

Marsu

#21
la légende de la petite fossette..

Une légende explique l'origine de la petite fossette

que nous avons tous au-dessus de la lèvre

supérieure... depuis qu'il est dans le ventre

de sa maman, le bébé sait tout sur le monde et

sur ses secrets. Lorsqu'il naît, il a une très grande

envie de tout nous raconter. Au moment où il ouvre

la bouche pour nous avouer ces secrets, un ange

descend du ciel et pose un doitg sur ses lèvres... chut!



c_moi_yoyo

L'histoire de la fée Mélusine:


L'origine de Mélusine est royale. En effet, sa mère, la fée Présine, avait charmé son père Elinas, le roi d'Ecosse, non sans lui avoir fait promettre, avant leur mariage, de ne jamais chercher à la voir pendant ses couches. Elinas, oubliant sa promesse, enfreint l'interdit. Présine dut alors se réfugier avec ses trois filles, Mélusine, Mélior, et Palestine, dans l'Ile perdue (Ile d'Avalon). Lorsqu'elles devinrent grandes, celles-ci, usant de leurs pouvoirs de fées, décidèrent d'enfermer leur père dans la montagne magique de Northumberland. Présine les accusa d'être de mauvaises filles, sans coeur, Elle leur jeta un sort.

Elle ajouta que si Mélusine trouvait un homme pour l'épouser, sans jamais qu'il cherche à découvrir son secret le jour du Sabbat, elle revivrait son cours naturel - mais si son mari le perçait, elle serait condamnée à retourner au tourment jusqu'au jugement dernier.

Mélusine ne tarda pas à rencontrer Raymondin. Ce dernier, revenant d'une chasse au sanglier dans la forêt de Coulombier - chasse aucours de laquelle il avait manqué l'animal mais, par contre, tué accidentellement son oncle Aimeri, comte de Poitiers -, s'arrêta pour se désaltérer à la Font de Sé. Mélusine lui apparut dans toute sa splendeur, dansant au milieu d'autres fées. Grâce à son extraordinaire pouvoir, elle réussit à faire innocenter Raymondin et accepta de l'épouser. Elle lui fit tout de même promettre avant de n'avoir aucun doute sur elle, quant à son origine, et de ne jamais chercher à la voir le samedi. En échange, elle lui offrait sa fortune ainsi qu'une nombreuse et longue descendance. De leur union naquirent dix garçons, Urian, l'aîné devint roi de Chypre, il était:


"en tous états bien formé, excepté qu'il avait un oeil rouge et l'autre pers et les plus grandes oreilles qui oncques furent vues à un enfant".

Durant la première année de leur mariage, Mélusine entreprit la construction de Vouvant, de Mervent et de la tour de Saint-Maixent: autant de places fortes qui contribuèrent à l'immense puissance de la famille Lusignan. "Quelques dornées de pierre et une goulée d'Eve" lui suffisaient pour édifier en une nuit les plus imposantes forteresses (Tiffauge, Talmont, Partenay), des églises comme Saint-Paul-en-Gâtine, surgi au milieu des champs, les tours de la Garde à La Rochelle et celles de Niort, et même la ville de Lusignan.
Cependant, la fée semblait plus adroite dans l'art de construire que dans celui d'enfanter: Guion avait un oeil plus haut que l'autre; Antoine portait sur la joue une griffe de lion; Geoffroy naquit avec une dent de plus d'un pouce; (Rabelais en fera l'ancêtre de Pantagruel) Fromont - qui devint moine à Maillezais - avait sur le nez une petite tache velue. Un samedi poussé par la jalousie de son frère, le comte de Forez, Raymondin transgressa la règle de fit avec la pointe de son épée un trou dans la solide porte en fer qui gardait le chambre de sa femme. Et voici ce qu'il vit:

"Mélusine se baignait dans une moult grande cuve de marbre, en signe de femme jusqu'au nombril, et se peignait les cheveux; et, du nombril en bas, en signe de queue d'une serpente, grosse comme une quaque à hareng, et moult longuement débattait sa queue en l'eau tellement qu'elle en faisait jaillir jusqu'à la voûte de sa chambre.

Trahie, la sirène dut s'enfuir, et plus jamais son mari ne la revit sous forme humaine. Toutefois, la légende nous enseigne que Mélusine revint pendant trois jours, à chaque fois que l'une des forteresses qu'elle avait construites changea de maître, et qu'elle apparut toutes les fois que l'un de ses descendants fut sur le point de mourir.

france88

La légende du Myosotis : Ne m'oubliez pas....

Aussi bien en allemand qu'en anglais, le myosotis se traduit littéralement par ces mots "Ne m'oublie pas". Une bien triste légende pour une fleur si discrète.
On raconte qu'une jeune fille se promenait sur les bords du Rhin, accompagnée d'un jeune homme.
Soudain, elle vit de minuscules fleurs bleues dériver dans le courant près du bord.
Elle demanda à son ami de les lui apporter.
Hélas, l'herbe de la berge était glissante et le malheureux, bien qu'ayant réussi à intercepter quelques-unes des tiges tant convoitées, tomba à l'eau.
Il tendit le bouquet à la belle en lui murmurant "Ne m'oublie pas !", et mourut noyé.
En france, le myosotis est aussi appelé oreille de souris à cause de la forme de ses feuilles, ou encore herbe d'amour.

The_Best

La légende du  Graoully (légende messine)

Le Graoully est un animal mythique, vivant dans les arènes de Metz, qui aurait dévasté la ville avant d'être chassé hors du pays au IIe siècle par saint Clément de Metz, premier évêque de la ville. Cette légende représentait la destruction des religions païennes par le christianisme.

La légende veut que le saint ait passé son étole autour du cou de la bête pour l'entraîner sur les bords de la Seille pour le noyer.

Devenu un des symboles de la ville, on retrouve régulièrement le Graoully au cours de l'histoire. Ainsi, jusqu'au XIXe siècle, son effigie, sous la forme d'un dragon était promenée aux rogations dans toute la ville avant d'être fouettée par les enfants. On peut aujourd'hui le voir représenté dans la crypte de la cathédrale de Metz. Il figure aussi sur les blasons du Football Club de Metz et de l'École nationale d'ingénieurs de Metz.

On trouve de manière quasi-permanente une sculpture du graoully accroché en l'air dans la rue Taison, près de la cathédrale. Cette rue doit son nom au Graoully, qui a encore effrayé des générations d'enfants. Les habitants n'osaient en effet pas sortir dans cette rue la nuit, de peur de rencontrer le terrible dragon et disaient : « Taisons, taisons nous, voilà le Graoully qui passe ! ».

Le nom Graoully également transcrit Graouli, Graouilly, Graouilli ou Graully trouve son étymologie dans l'allemand graülich qui signifie "monstrueux".
(Le Graoully de la crypte de la cathédrale de Metz)
Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage... (Sacha Guitry)

france88

MELUSINE
De toutes les fées qui peuplent l'imaginaire français Mélusine est sans doute (après les figures célèbrissimes du cycle arthurien, Morgane, Viviane...) la plus connue.
Voici son histoire bièvement résumée: Mélusine est fée et fille du Roi d'Albanie (Ecosse) et de la fée Présine. Une nuit, Raimondin de Forez en traversant une forêt la rencontre, succombe à sa beauté et lui promet richesse et gloire si elle accepte de l'épouser. Il doit promettre en échange de respecter sa solitude et de ne jamais chercher à la voir la journée du samedi. Leur couple s'établit en Poitou au château de Mervant et est à l'origine de la grande famille des Lusignan. Certains de leurs descendants (historiques) règneront sur l'Arménie, Chypre ou Jérusalem au temps des croisades. Le comte de Forez, frère de Raimondin est fort jaloux et pousse son cadet à enfreindre l'interdit du Samedi. Raimondin surprend son épouse au bain et découvre que ses jambes ont disparu, à la place une queue de serpent. Quelques temps plus tard, leurs fils incendient une abbaye et tuent de nombreux moines. Raimondin y voit la marque du démon sur sa famille et répudie Mélusine. Celle ci s'enfuie en maudissant sa descendance...