Le fabuleux destin de Marc Davy

[Vagabond]

 
Mark Davy voit le jour le 1er janvier 1969 à Paris. De son enfance paisible, le jeune Mark, originaire d'Irlande, retiendra surtout l'élan spontané, primesautier, qui le guida à la découverte de nouveaux mondes.
En effet, en se démarquant très vite du giron familial, Mark multiplia les sorties, les voyages, via les classes de nature, classes vertes, classes de neige et autres franches camaraderies buissonnières. Intelligent, percutant, Mark grandit en ayant pleine conscience de la richesse des cultures, de la nécessité d'aborder la vie en véritable globe-trotter érudit et méritant. C'est la raison pour laquelle, sans doute (il est néanmoins permis d'en douter), ses parents lui accordent son indépendance totale alors qu'il n'a que onze ans. Onze ans mais déjà des milliers de kilomètres à son compteur, à son actif, ainsi qu'une vraie maturité et une religion qu'il s'est presque bati tout seul : Mark, après une invitatation de David Carradine, avait en effet inauguré un temple shaolin-quan, pour mieux adopter un look et une foi en harmonie avec Bouddha.

On ne retrouve Mark, devenu MARC, qu'en 1983. Il a les cheveux très courts, mesure déjà sa taille d'adulte, et, fort des enseignements shaolin, maitrise les arts martiaux.

Au cours d'un voyage assez mouvementé en avion, Marc fait la connaissance de Tracy, une jeune fille américaine de 20 ans qui a mal au dos. Marc se propose de la soulager en lui offrant un coussin. Il comprend mal l'attirance ressentie pour cette jeune adulte apparemment pleine d'expériences, comme lui, en matière de voyages "all over the world". Marc n'a que 14 ans et n'a jamais embrassé une fille. La légende veut qu'il y ait eu un premier échange salivaire dans l'avion, à très haute altitude.
Mais Marc contestera cette version des faits, quelques années plus tard, prétextant un vague souvenir de chewing-gum collé sous un siège retors. Il ne l'infirmera  toutefois que de manière peu péremptoire, jouant plutôt à pleine mesure de son humour demeuré  ça et là "so british". Pirouette agréable pour les journalistes amateurs de détails à demi croustillants.

Tracy, de son côté, est très étonnée de ce phénomène, de ce jeune homme capable de disserter en plusieurs langues, à la musculature précocement développée. Le contraste est saisissant, et de fait, la jeune Tracy est sous le charme : Elle demande à Marc de la rejoindre dans son ranch aux States.
Cette jeune personne n'est autre que Tracy Austin, championne de tennis, numéro un mondiale en 1980, vainqueur de l'Us Open en 1979 et  1981.
Tracy ne reprendra jamais le chemin de la gloire, en matière de tennis, à cause de son dos trop délicat.
Une déclaration pudique mais très révélatrice de Marc, en 1997, disait ceci (ndlr, citation extraite du livre de Marc "De Tracy à Acro, mes années sauvages") : << Tracy m'a enseigné deux choses : l'amour et le tennis>>.

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A 16 ans, en 1985, Marc fait son apparition sur le circuit tennistique mondial. Il peut enfin assouvir pleinement une passion avec son professeur de charme, Tracy, et voyager avec elle, à la conquête des tournois, des titres.

Malheureusement, les résultats ne sont pas à la hauteur des entrainements de forcené que lui fait subir Tracy. Le couple bat de l'aile, la carrière de Marc aussi. Dépité, malheureux, le coeur brisé, Marc rentre en France en février 1989. Il a vingt ans.

On suppose qu'entre 1989 et 1992, Marc a une vie assez tranquille, classique, stable et bien fixée sur le territoire français. Il est en passe de devenir  informaticien, bosse pour une boîte sémillante.  Il a laissé la tenue de tennis, les basks, troqués en costard-cravate. En 1992 cependant, il vit une histoire d'amour tumultueuse avec Isabelle Patissier, championne d'escalade reconnue.

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Le couple ne parvient pas à se souder, s'écroule mais pour Marc, ce n'est pas vain : il a contracté le "virus" de l'escalade et passe les cinq années suivantes à prendre de la hauteur ... Aucun sommet ne lui résiste (l'Everest, évidemment, mais seulement en 1997 après quatre essais et deux sherpas congelés).

Au cinéma, on retrouve Marc Davy dans un petit rôle pour la superproduction "Cliffhanger", avec Sylvester Stallone. Déformation professionnelle tout à fait naturelle et légitime pour ce jeune homme opportuniste, âgé de 24 ans.

Entre 1995 et 2002, Marc multiplie les conquêtes, les succès, tente même de s'engager en politique. Ce véritable touche-à-tout acquiert, à partir de 1998,
une reconnaissance incontestée sur la scène internationale. Il passe très près du prix nobel de chimie, en 1999, gagné sur le fil par l'égyptien Ahmed H. Zewail.

En 2002, Marc s'assagit, aspire à un "home sweet home" tout à fait basique et "cool". Le baroudeur intempestif se passionne pour Internet, et cible son intérêt sur les jeux de lettres en réseau. Il fait la connaissance de Lou: c'est le début d'une grande histoire d'amour. Les deux tourtereaux font la rencontre d'acrostiches en 2004, créent une communauté Msn capable de servir de plateforme conviviale au défilé de joueurs passionnés. Le côté rebelle est sain et sauf lorsque "Bonnie" et "Clyde" sont entérinés et arpentent forums, tournois, et autres chats, à grands coups d'avatars-choc et de blinkies mortels.

Marc est heureux. Mais quelque chose lui manque. Quelque chose qui se joue avec une raquette, une balle et un filet. Un samedi de mars 2006, Marc reçoit un appel d'outre-atlantique. C'est Tracy Austin. L'ex-championne âgée de 43 ans propose à son jeune protégé de jadis de renouer le contact. Marc refuse, croyant à une proposition quelque peu cavalière. Mais Tracy est sérieuse. Elle pense que Marc peut relancer sa carrière et gagner beaucoup de tournois, à la condition qu'il parte s'entrainer non plus aux States, mais en Russie, où l'émulation est impitoyable.

Il est vrai que même la press(e)-people s'étonne de la forme incroyable maintenu par cet homme âgé de 37 ans. Les plus grands scientifiques, comme le professeur Beaulieu (DHEA), n'y comprennent rien. Marc a un corps exceptionnel qui dépote.

En deux mois, Marc, sous la houlette de Tracy, reprend du service. Il a échangé sa vieille raquette "Donnay" contre une formule bien actuelle, capable de frapper une multitude d'aces. Au passage, pour tenter de préserver un semblant d'anonymat, Marc se fait prénommer Nikolaï et ajoute "denko" à son nom de famille. Sur sa carte d'identité, il en profite pour retrancher douze ans, se déclarer né en 1981.

Récompense suprême le 5 novembre 2006 : Nikolaï Davydenko alias Marc Davy remporte le tournoi de Paris Bercy.  A toi, Marc, Clyde, bravo !

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[Photos : 1- Tracy Austin (fin des années 70)
                2- Isabelle Patissier (photo récente)
                3- Marc Davy(denko), 2005  ]


Modifié par Vagabond le 05/11/2006 19:22:51

[Clyde]

Yooooooooo,

Afin de ménager les susceptibilités éventuelles des futurs "portraitisés" en reduisant la taille du public potentiel, je vous propose de poursuivre cette chaine sur http://groups.msn.com/lesacrosdacrostiches" target=_blank>le site des accros d'acro ou, plutot que de repondre au portrait de Vagabond en faisant le sien, j'ai fait http://groups.msn.com/lesacrosdacrostiches/general.msnw?action=get_message&mview=0&ID_Message=3634&LastModified=4675596940870027085" target=_blank>celui de Stomsed qui pourra à son tour, s'il s'en sent "cap", faire celui d'un(e) autre joueur(se), etc. etc.




Modifié par Clyde le 08/11/2006 13:07:09