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moment tendresse

Démarré par alsacienne, 15 Août 2005 à 19:26:41

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alsacienne

 juste envie de partager ce que je viens de recevoir :)

LARMES  DE FEMME

Un petit garçon demande à sa mère "Pourquoi pleures-tu, maman  ?"
Parce que je suis une femme" lui répond-elle.
Je ne  comprends pas" dit-il.
Sa mère l'étreint et lui dit "Et jamais tu ne  réussiras"
Plus tard le petit garçon demanda à son père
Pourquoi  maman pleure-t-elle? Je ne comprends pas !"
Toute les femmes pleurent  sans raison" fut tout ce que son père put lui
dire.
Devenu adulte, il  demanda à Dieu :
Seigneur, pourquoi les femmes pleurent-elles aussi  facilement ?"
Et Dieu répondit :
Quand j'ai fait la femme, elle  devait être spéciale.
J'ai fait ses épaules assez fortes pour porter le  poids du monde; et
assez douces pour être confortables"
Je lui ai  donné la force de donner la vie et celle d'accepter le rejet
qui vient souvent des enfants."
Je lui ai donné la force pour lui  permettre de continuer quand tout le
monde l'abandonne.
Celle de  prendre soin de sa famille en dépit de la maladie et de la
fatigue.
Je  lui ai donné la sensibilité pour aimer ses enfants d'un amour
inconditionnel, même quand ces derniers l'ont blessée durement.
Je  lui ai donné la force de supporter son mari dans ses défauts et de
demeurer  à ses côtés sans faiblir.
Et finalement je lui ai donné des larmes à  verser quand elle en
ressent le besoin
Tu vois mon fils, la beauté  d'une femme n'est pas dans les vêtements
qu'elle porte, ni dans son visage,  ou dans la façon de se coiffer les
cheveux,
La beauté d'une femme réside dans ses  yeux.
C'est la porte d'entrée de son coeur -  la place où l'amour réside.
Et c'est souvent par ses larmes  que tu vois passer son
Coeur.

bizzzzzzzzzzzz

C'est si beau, je devais passer par là...
Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui a perdu sa passion.
J'ai peut-être pas la Taillefine, j'ai pas les bras Weigth Watcher, j'ai pas les cuisses Contrex, j'ai pas les fesses Spécial K mais j'ai le coeur gros comme un pot de Nutella :)

petitanon

 pfffffffffffff   alsa   ca viens de qui ca ??????????????
pas idee de faire pleurer  tout le monde

Modifié par petitanon le 16/08/2005 09:21:09

 

trop beau alsa))

je vais pleurer

bizzzzzzzzzzzzzzzzzzz

 kikou ;-)

superbe alsa ,merci pour ce moment de tendresse ,

ouais bin , envoie des kleenex maintenant  :(

bizouxxxxxxxx a touxxxxxxxxxxxxx

tschusssssssssssssss

joy

mazurek

tres joli alsa, et c'est vrai que les yeux sont la porte du coeur.
Quand je lis de mes yeux ce texte, mon coeur reagi a tout ce qu'il dit

bisous a touss  

 NO COMMENT ! trop émouvent alsa .
Bises.
Jean-Pierre

Marsu

 
Bonjour les gens,bisouxxxxxxx les filles

     
  A MEDITER


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Marsu.

 Puisses tu être lue !... et bien comprise...

Il est bon de nous rafraichir le coeur... il se raccornit si vite...

Bravo pour ce moment d'infinie douceur... ça nous change des mesquineries quotidiennes

Bisou


Marsu

  LE MENSONGE DES HOMMES???

    Un jour, un bûcheron était occupé à couper une branche qui s'élevait au-dessus de la rivière. Soudain la hache tomba dans la rivière.

    L'homme pleurait si amèrement que Dieu lui apparût et lui demanda la raison de son désespoir.

    Le bûcheron lui expliqua alors que sa hache était tombée dans la rivière. À sa grande surprise il vit Dieu plongé dans la rivière et remonter une hache d'or à la main : " Est-ce la ta hache? ", lui demanda-t-il.

    Le bûcheron lui répondit : " Non ".

    Aussitôt Dieu retourna dans l'eau et revint cette fois avec une hache en argent.

    " Est-ce là ta hache? ", lui demanda-t-il à nouveau.

    À nouveau le bûcheron lui dit : " Non ".

    À la troisième tentative, Dieu revint avec une hache en fer, et lui demanda à nouveau : " Est-ce là ta hache? "

    " Oui! ", lui répondit cette fois le bûcheron.

    Dieu, touché par l'honnêteté de l'homme, lui donna les trois haches.

    Le bûcheron rentra tout heureux à la maison. Quelques jours plus tard, le bûcheron longeait la rivière en compagnie de son épouse.

    Soudain celle-ci tomba à l'eau.

    Comme l'homme se mit à pleurer, Dieu lui apparût à nouveau et lui demanda la raison de son chagrin.

    " Ma femme est tombée dans la rivière ", lui répondit l'homme en sanglotant.

    Alors, Dieu plongea dans la rivière et réapparut avec Jennifer Lopez dans les bras :

    " Est-ce là ta femme? ", lui demanda-t-il.

    " Oui! " Hurla l'homme. Dieu, furieux, fustigea l'homme : " Tu prends le risque de me mentir? Je devrais te damner!"

    Le bûcheron l'implora : " S'il te plaît, Dieu, pardonne-moi! "

    Comment aurais-je dû répondre?

    Si j'avais dit " Non " à Jennifer Lopez, la fois prochaine tu serais remonté avec Catherine Zeta-Jones.

    Si, à nouveau, j'avais dit " Non ", tu serais revenu avec mon épouse et j'aurais dit " Oui ".

    À ce moment-là, tu me les aurais données toutes les trois. Mais je suis pauvre et pas du tout en mesure de nourrir trois femmes.

    Ce n'est que pour cette raison là que j'ai dit " Oui " la première fois.


    La morale de cette histoire? Finalement, les hommes ne mentent que pour des raisons parfaitement honnêtes et totalement compréhensibles!!! ET ÇA, C'EST LA PURE VÉRITÉI!!

Modifié par marsu le 28/08/2005 07:55:11

 très beau texte Marsu... à méditer...

 kikou a ts


crois en tes reves !!! :)

Il était une fois une course ... de grenouilles
L'objectif était d'arriver en haut d'une grande tour.

Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir.

La course commença.

En fait, les gens ne croyaient probablement pas possible que les grenouilles puissent atteindre la cime, et toutes les phrases que l'on entendit furent de ce genre :

"Quelle peine !!!
Elles n'y arriveront jamais!"

Les grenouilles commencèrent à se résigner, sauf une qui continua de grimper avec fougue et enthousiasme et les gens continuaient :
"... Quelle peine !!! Elles n'y arriveront jamais!..."

Et les grenouilles s'avouèrent vaincues, sauf toujours la même grenouille qui continuait à insister.

A la fin, toutes se désistèrent, sauf cette grenouille qui,
seule et avec un énorme effort, atteignait le haut de la cime. Les autres voulurent savoir comment elle avait fait.

L'une d'entre elles s'approcha pour lui demander comment elle avait fait pour terminer l'épreuve.

Et découvrit qu'elle... était sourde !



En résumé :

...N'écoutez pas les personnes qui ont la mauvaise habitude d'être négatives... car elles volent les meilleurs espoirs de votre coeur!

Rappelez-vous pour toujours du pouvoir qu'ont les mots que vous entendez ou que vous lisez.

 


PierrotF

 Pour Alsacienne..........

Le texte est vraiment beau à lire  et à relire.......  surtout les trois dernières phrases.........  Quand on vit un moment  spécial pour ne pas dire triste... ces phrases s'appliquent tres bien.....

Et bravo aussi  aux autres textes..........  

J'en veux d'autres  ;-))

Directement du Québec
Tourlou xxxxxxxxxx

Marsu

 

 Ce qui suit est une très belle histoire... à lire jusqu'au bout car elle donne à réfléchir...

 

C'était le premier jour de la rentrée à l'université, et notre professeur s'était présenté en nous enjoignant de faire connaissance avec quelqu'un que nous ne connaissions pas encore.

En me levant pour regarder autour de moi, je sentis une main se poser doucement sur mon épaule. En me retournant, je vis une petite vieille toute fripée qui me regardait avec un sourire radieux irradiant de tout son être.

-"Bonjour, ma jolie", me dit-elle. "Je m'appelle Rose. J`ai quatre-vingt-sept ans. Me permets-tu de te donner l´accolade?"  En riant, je lui répondis avec enthousiasme, -"Bien sûr que vous le pouvez!"

Et elle me gratifia alors d'une formidable étreinte. -"Pour quelle raison une personne si jeune et si candide comme vous est-elle à l'université? lui demandai-je.

Avec malice elle répondit,

-"Je suis là pour rencontrer un riche époux, me marier, faire deux enfants, et ensuite je profiterai de ma retraite pour voyager."

-"Non, sérieusement," lui  demandai-je. J'étais curieuse de savoir ce qui avait pu la motiver à relever ce défi à son âge.

-"J'ai toujours rêvé d'avoir une formation universitaire, et aujourd'hui j'en reçois une !"; me dit-elle.

Le cours terminé, nous allâmes au foyer des étudiants siroter ensemble un milk-shake au chocolat.

Nous étions devenues amies tout de suite. Ces trois premiers mois, nous partions chaque jour après les cours dans d'interminables discussions!

J'étais inlassablement fascinée à l'écoute de cette "machine à remonter le temps" qui partageait avec moi sa sagesse et son expérience.

Après quelque temps, Rose était devenue la coqueluche du campus et elle n'avait aucun mal à se faire des amis partout où elle allait. Elle adorait se faire élégante et se réjouissait de l'attention que lui portaient les autres étudiants. Elle s'y prêtait de bonne grâce.

À la fin du second trimestre, nous avons invité Rose à prendre la parole au banquet de notre équipe de foot. Jamais je n'oublierai les mots qu'elle nous y a dit alors. Après avoir été présentée, elle est montée sur le podium. Alors qu'elle commençait le discours qu'elle avait préparé, elle a fait tomber par terre une partie de ses notes. Frustrée et légèrement embarrassée, elle s'est alors penché sur le micro en disant simplement; -"Excusez ma nervosité. Je ne bois plus de bière depuis le Carême, et ce whisky m'assomme ! Je ne vais jamais retrouver l'ordre de mes notes, alors permettez-moi juste de vous dire ce que je sais."

Tandis que tout le monde s'esclaffait, elle s'est éclairci la voix et a commencé :

-"Nous ne cessons pas de jouer parce que nous sommes vieux ; nous devenons vieux parce que nous cessons de jouer. Il n'y a que quatre secrets pour rester jeune, être heureux, et connaître le succès.

1 - Il vous faut rire et faire preuve d'humour chaque jour.

2 - Il vous faut avoir un rêve. Lorsque vous perdez vos rêves, vous mourez. Vous avez tant de gens autour de vous qui sont morts et qui ne le savent même pas!

3 - Il y a une énorme différence entre vieillir et grandir. Si à dix-neuf ans vous restez dans votre lit une année entière sans rien faire d'utile, vous atteindrez vos vingt ans. J'ai quatre-vingt-sept ans, et  si je reste au lit toute une année sans faire quoi que ce soit, j'atteindrai mes quatre-vingt-huit ans.

Tout le monde sait vieillir. Cela ne nécessite ni compétence ni disposition particulières. L'idée est de grandir en trouvant toujours l'opportunité pour le changement.

4 - N'ayez aucun regret. Les personnes âgées n'ont habituellement pas de regrets pour ce qu'elles ont fait, mais bien plutôt pour ce qu'elles n'ont pas fait. Les seules à avoir peur de la mort sont celles qui ont des regrets."

Elle a terminé son discours en chantant bravement "La Rose".

A la fin de l'année, Rose a terminé la licence qu'elle avait entreprise durant toutes ces années. Une semaine après avoir obtenu son diplôme, Rose est morte paisiblement pendant son sommeil.

Plus de deux mille étudiants ont assisté à ses funérailles en hommage à la femme merveilleuse qui prêchait par l'exemple qu'il n'est jamais trop tard pour devenir tout ce qu'il vous est possible d'être.
 

Si vous lisez ceci, songez à envoyer ces sereines recommandations à vos amis et à votre famille, ils les aimeront sûrement!

Marsu.

 Marsu

Décidément tes beaux contes percutent...je suis bouleversé par ton choix.... il laisse entrevoir une hypersensibilité.... effectivement à lire plusieurs fois et à diffuser largement... s'il te plaît marsu, encore !...

Merci


Marsu

 Petit vieux, petite vieille !

 

Lorsque je serai vieux, que tu seras vieille
Lorsque que tes cheveux blonds seront des cheveux blancs
Nous reviendrons tous deux nous asseoir sous la treille
Tout comme au temps d'avant quand nous étions amants
Et nous serons tous deux, petit vieux, petite vieille
À parler du bon temps, du temps de nos vingt ans.

Lorsque je serai vieille et toi tu seras vieux
Et que, les yeux brillants, nous nous regarderons
Sur le banc familier, au coucher du soleil
Nous reviendrons ensemble nous aimer comme avant
Et nous serons tous deux, petit vieux, petite vieille
À parler du bon temps, du temps de nos enfants.

Lorsque je serai vieux et que tu seras vieille
Et que le poids des ans aura ridé nos fronts
Combien de fois jadis, ai-je pu te dire : "Je t'aime"
Alors, avec grand soin, nous les recompterons.

Et nous serons tous deux, petit vieux, petite vieille
Réchauffant nos deux coeurs au soleil du printemps.

C'est vrai, je serai vieux
C'est vrai, je serai vieille

Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens
Mais jusqu'au dernier jour, petit vieux, petite vieille
Bercés par notre amour, on se tiendra la main.

Car on s'aime aujourd'hui, petit vieux, petite vieille
Mais on s'aime aujourd'hui encore moins que demain !

Marsu.

delice

 c'est vieux ce poéme ?

Pourquoi "séparés" s'écrit-il en un mot, alors que "tous ensemble"
s'écrit en deux mots séparés ?

alsacienne

 juste pour rire :)

bizzzzzzzz tianon


Mon âne, mon âne a bien mal à sa tête ;
Madame lui fait faire un bonnet pour sa fête.
Un bonnet pour sa fête
Et des souliers lilas, la la
Et des souliers lilas.

Mon âne, mon âne a bien mal aux oreilles ;
Madame lui fait faire un' par' de boucles d'oreilles.
Un' pair' de boucles d'oreilles,
Un bonnet pour sa fête,
Et des souliers lilas, la la
Et des souliers lilas.

Mon âne, mon âne a bien mal à ses yeux ;
Madame lui fait faire un' pair' de lunettes bleues.

Mon âne, mon âne a bien mal à son nez ;
Madame lui fait faire un joli cache-nez.

Mon âne, mon âne a mal à l'estomac ;
Madame lui fait faire une tasse de chocolat.
Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui a perdu sa passion.
J'ai peut-être pas la Taillefine, j'ai pas les bras Weigth Watcher, j'ai pas les cuisses Contrex, j'ai pas les fesses Spécial K mais j'ai le coeur gros comme un pot de Nutella :)

Marsu

 Il y a des jours où j'aimerais être une hirondelle
pour pouvoir ouvrir grand et battre des ailes
pour m'envoler dans le ciel
et trouver la vie encore plus belle.

Mais vu que je suis un humain
je dois vivre et penser au lendemain
prendre ma vie en main
pour tracer jour après jour mon chemin.

Parfois j'aimerais être une gazelle
pour pouvoir jouer à la marelle
passer mes journées à sauter de tout bord tout cotés
et quand je suis fatigué, me reposer sans rien penser.

Mais vu que je suis humain
je dois vivre et penser au lendemain
me battre jour après jour pour prouver mon amour
à tous ceux qui m'entourent dans la vie de tous les jours.

Quelquefois être une taupe serait drôle
rien faire et rien penser serait mon rôle
dormir et toujours dormir, sans rien me soucier
de ce qui se passe dans le monde entier.

Mais vu que je suis humain
je dois vivre et penser au lendemain
je dois très fort travailler
pour sous mon toit emmener quelque chose à manger
pour ne pas oublier mes enfants tant aimés
pour qu'ils puissent profiter de l'amour, l'affection
que je peux leur donner.

Et aussi quelquefois être un petit chien
un petit chien chez des gens âgés
là, je serais très bien
passer mes journées à me faire cajoler,
jouer pour m'évader
dans un lit douillet me reposer,
me faire servir sans jamais rien dire
de japper, très fort japper
pour prévenir l'arrivée de mauvais étrangers
et par la suite me faire récompenser.

Mais vu que je suis humain
je dois vivre et penser au lendemain.

texte de : marie-josée

Marsu

  Les trois vieillards

    Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards avec de longues barbes blanches, assis devant chez elle. Elle ne les reconnaît pas. Elle leur dit :
    - " Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim. S'il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger. "
    - " Est-ce que l'homme de la maison est là ? " ont-ils demandé.
    - " Non, il est sorti ", leur répondit-elle.
    - " Alors nous ne pouvons pas entrer " ont-ils répondu.

    En soirée lorsque son mari arrive à la maison, elle lui dit ce qui s'était passé.
    - " Va leur dire que je suis à la maison et invite-les à entrer ! " dit-il à sa femme.

    La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.
    - " Nous n'entrons jamais ensemble dans une maison " ont-ils répondu.
    - " Et pourquoi ? " a t-elle voulu savoir.

    Un des vieillards lui expliqua :
    - " Son nom est RICHESSE, dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l'autre," lui c'est SUCCÈS et je suis AMOUR. Il a ajouté :
    - " Retourne à la maison et discute avec ton mari pour savoir lequel d'entre nous vous voulez dans votre maison. "

    La femme retourne à la maison et dit à son mari ce qui avait été dit. Son mari était ravi.
    - " Comme c'est agréable ! " dit-il.  Puisque c'est le cas, nous allons inviter RICHESSE."

    Sa femme n'était pas d'accord :
    - " Pourquoi n'inviterions-nous pas SUCCÈS ?  "

    Leur belle-fille, qui était dans une autre pièce, entendit leur conversation. Elle sauta sur l'occasion pour faire sa propre suggestion :
    - " Ne serait-il pas mieux d'inviter AMOUR ?  La maison sera alors remplie d'amour " !
    - " Tenons compte du conseil de notre belle-fille, dit le mari à sa femme. Sors et propose à AMOUR d'être notre invité. "

    La femme sort et demande aux trois vieillards :
    -  " Lequel d'entre vous est AMOUR ? S'il vous plaît, entrez et sois notre invité. "

    AMOUR se lève et commença à marcher vers la maison.  Les deux autres se lèvent aussi et le suivent. Etonnée, la dame demande à RICHESSE et SUCCÈS :
    -  " J'ai seulement invité AMOUR. Pourquoi venez-vous aussi ? "

    Les vieillards lui répondirent ensemble :
    -  " Si vous aviez invité RICHESSE ou SUCCÈS, les deux autres d'entre nous serions restés dehors. Mais puisque vous avez invité AMOUR, partout où il va nous allons avec lui puisque partout où il y a de l'amour, il y a aussi de la richesse et du succès." !!!

Marsu.

Marsu

  Renseignement s.v.p. !  
source inconnue

Lorsque j'étais très jeune, mon père a eu l'un des premiers téléphones dans notre voisinage. Je me rappelle très bien la vieille boîte en bois, bien polie fixée au mur et le petit récepteur noir, bien lustré, accroché sur son côté.

J'étais trop petit pour atteindre le téléphone, mais j'étais habitué à écouter avec fascination ma mère lui parler. J'ai, par la suite découvert qu'en quelque part, dans ce merveilleux appareil, vivait une personne fantastique - son nom était "Renseignement SVP" et il n'y avait rien qu'elle ne savait pas. "Renseignement SVP" pouvait fournir le numéro de n'importe qui en plus de l'heure exacte.

Ma première expérience personnelle avec ce "génie dans une bouteille" s'est produite un jour où ma mère était partie chez une voisine. Je m'amusais au sous-sol et, je me suis donné un violent coup de marteau sur un doigt. La douleur était terrible, mais il ne semblait pas y avoir de raisons pour que je crie. J'étais seul et personne ne pourrait m'entendre et me réconforter.

Je faisais les cent pas autour de la maison, en suçant mon doigt pour finalement arriver devant l'escalier. Le téléphone !!! Rapidement, j'ai couru chercher le petit tabouret dans la cuisine et je l'ai traîné jusque devant le téléphone. Je suis monté dessus, j'ai décroché le combiné et l'ai placé contre mon oreille. "Renseignement SVP" dis-je dans le microphone, juste au-dessus de ma tête.

Un click ou deux et j'entends une petite voix claire me dire "Renseignement".

Je dis alors, "Je me suis fait mal au doigt", "Est-ce que tu saignes ?" m'a demandé la voix. Je lui réponds "Non", "je me suis frappé le doigt avec un marteau et ça fait très mal". Elle me demande alors " Peux-tu ouvrir la boîte à glace ?" Je lui répondis que oui je pouvais. "Alors, prend un petit morceau de glace et pose le sur ton doigt" me dit-elle.

Après cette expérience, j'ai appelé "Renseignement SVP" pour n'importe quoi. Je lui ai demandé de l'aide pour ma géographie et elle m'a dit où se trouvait Montréal. Elle m'a aidé aussi avec mes mathématiques. Elle m'a dit que le petit écureuil, que j'avais trouvé dans le parc, la journée précédente, devait manger des fruits et des noix.

Un peu plus tard, mon petit canari est mort. J'ai donc appelé "Renseignement SVP" et lui ai raconté ma triste histoire. Elle m'a écouté attentivement et m'a dit les choses usuelles qu'un adulte dit pour consoler un enfant, mais j'étais inconsolable. Je lui ai demandé "Pourquoi les oiseaux chantent si merveilleusement et procurent tellement de joie aux familles, seulement pour finir comme un tas de plumes dans le fond d'une cage ?"

Elle a probablement ressenti mon profond désarroi et me dit alors, d'une voix si calme "Paul, rappelle-toi toujours qu'il existe d'autres mondes où on peut chanter". D'une certaine façon, je me sentais mieux. Une autre fois que j'utilisais le téléphone : "Renseignement SVP".  "Renseignement" me répondait la voix, maintenant devenue si familière. Je lui demande alors, "Comment épelez-vous le mot réparation ?".

Tout ça se passait dans la ville de Québec. Alors que j'avais 9 ans, nous sommes déménagés à l'autre bout de la province, à Baie-Comeau. Je m'ennuyais terriblement de mon amie. "Renseignement SVP" appartenait à cette vieille boîte en bois de notre maison familiale, et, curieusement, je n'ai jamais songé à utiliser le nouvel appareil téléphonique étincelant, posé sur une table, dans le corridor, près de l'entrée.

Alors que je me dirigeais vers l'adolescence, les souvenirs de ces conversations de mon enfance ne m'ont jamais quitté. Souvent, lors des moments de doute et de difficultés, je me rappelais ce doux sentiment de sécurité que j'avais à cette époque. J'appréciais maintenant, la patience, la compréhension et la gentillesse qu'elle a eue à consacrer de son temps pour un petit garçon.

Quelques années plus tard, alors que je me dirigeais au Collège, à Montréal, mon avion devait faire une escale à Québec. J'avais donc près d'une demi-heure entre le transfert d'avion. J'ai donc passé 15 minutes au téléphone avec ma soeur, qui vit toujours à Québec. Ensuite, sans penser vraiment à ce que je faisais, j'ai composé le "0" et dit "Renseignement SVP". Miraculeusement, j'entendis alors cette même petite voix claire que je connaissait si bien, "Renseignement".

Je n'avais rien prévu de tout ça, mais je m'entendis lui dire, "Pouvez-vous m'aider à épeler le mot "réparation" ?". Il y a eu un long moment de silence. Ensuite, j'entendis une voix si douce me répondre : "Je suppose que ton doigt doit être guéri maintenant. " Je me mis à rire et lui dit "C'est donc toujours vous". Je lui dit " Je me demande si vous avez la moindre idée comme vous étiez importante pour moi pendant toutes ces années". "Je me demande" dit-elle, "si tu sais combien tes appels étaient importants pour moi. Je n'ai jamais eu d'enfant et j'étais toujours impatiente de recevoir tes appels". Je lui ai dit comment, si souvent, j'ai pensé à elle au cours de ces dernières années et je lui ai demandé si je pourrais la rappeler, lorsque je reviendrais visiter ma soeur. "Je t'en prie, tu n'auras qu'à demander Sally" me répondit-elle.

Trois mois plus tard, alors que j'étais de nouveau à Québec. Une voix différente me répondit "Renseignement". J'ai donc demandé à parler à Sally. "Êtes-vous un ami ?" me demanda la voix inconnue. Je lui répondis "Oui, un vieil ami". J'entendis la voix me dire "Je suis désolé d'avoir à vous dire ça, Sally ne travaillait plus qu'à temps partiel ces dernières années parce qu'elle était très malade. Elle est morte il y a cinq semaines déjà". Avant même que je n'ai le temps de raccrocher, elle me dit "Attendez une minute. M'avez-vous dit que votre nom était Paul? " Je répondis "Oui". "Et bien, Sally a laissé un message pour vous. Elle l'a écrit, au cas où vous appelleriez. Laissez-moi vous le lire". Ce message disait "Dites lui que je crois toujours qu'il y a d'autres mondes où on peut chanter. Il saura ce que je veux dire". Je lui dis donc merci et raccrochai. Je savais ce que Sally voulait dire.

Ne sous-estimez jamais l'influence que vous pouvez avoir sur les autres.

 La vie de qui avez-vous touché aujourd'hui ?

Marsu.


Modifié par marsu le 11/09/2005 16:19:20

Clyde

La carotte, l'oeuf et le café. (source inconnue)


Vous ne regarderez plus jamais une tasse de café de la même façon.

Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement difficile qu'elle ne sait pas si elle peut continuer. Elle veut abandonner, elle est fatiguée de se battre tout le temps. Il semble qu'aussitôt qu'un problème est réglé, un autre apparaît.

Sa mère l'amena dans la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d'eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l'eau commence à bouillir.

Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle met des oeufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus. Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot. Après 20 minutes, elle retourne à la cuisinière. Elle sort les carottes et les place dans un bol. Elle sort les oeufs et les place dans un bol. Puis, elle verse le café dans une carafe.

Se tournant vers sa fille, elle dit : "Dis-moi, que vois-tu?"

"Des carottes, des oeufs et du café", répondit sa fille.

La femme l'amena plus près et lui demanda de toucher les carottes. La fille leur toucha et nota qu'elles étaient toutes molles et souples. La mère lui demanda alors de prendre un oeuf et de le briser. La fille enleva la coquille d'un oeuf et observa qu'il était cuit dur. Finalement, la mère lui demande de goûter au café. La fille sourit comme elle goûtait son arôme riche.

La fille demanda alors, "Qu'est-ce que ça veut dire maman?"
Sa mère lui expliqua que chaque objet avait fait face à la même eau bouillante, mais que chacun avait réagit différemment.

La carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l'eau bouillante, elle a ramolli et est devenue faible.

L'oeuf était fragile avec l'intérieur fluide. Mais après être passé dans l'eau bouillante, son intérieur est devenu dur.

Quant aux grains de café, eux, ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.

"Lequel es-tu?", demanda la mère à sa fille. "Lorsque l'adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café?"

Penses-y?

Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui dans la douleur et l'adversité devient molle et perd sa force?

Suis-je un oeuf qui commence avec un coeur malléable, mais change avec les problèmes? Ai-je un esprit fluide qui devient dur et inflexible dans la douleur?
Est-ce que ma coquille ne change pas, mais mon intérieur devient encore plus dur?

Ou suis-je comme un grain de café? Le grain change l'eau, il change la source de sa douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme un grain de café, tu deviens meilleure et change la situation autour de toi lorsque les choses en sont à leur pire.

Comment faites-vous face à l'adversité? Comme une carotte, un oeuf ou un grain de café?

:)

 A tous ceux qui écrivent à ce sujet initié par alsacienne je dis merci...Que tous ces textes sont beaux... Et comme tous nous devrions nous en imprégner... A chaque fois que ce sujet remonte c'est un moment de pure émotion que de l'ouvrir et le lire... c'est doux, frais, et surtout empli d'amour... à lire et relire voire à apprendre par coeur... Merci !...

petitanon

 alsa t'as fini de nous faire   pleurer

petitanon

 alsa t'as fini de nous faire   pleurer

alsacienne

 j'ai rien fait moi ::((((((
Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui a perdu sa passion.
J'ai peut-être pas la Taillefine, j'ai pas les bras Weigth Watcher, j'ai pas les cuisses Contrex, j'ai pas les fesses Spécial K mais j'ai le coeur gros comme un pot de Nutella :)

cerise64

 Un jeune couple venait de déménager dans une nouvelle ville .
A peine installés; ils voulurent aller visiter leur quartier pour connaitre leurs nouveaux voisins .

 Avisant un vieux monsieur paisiblement assis au soleil  sur le perron de sa maison, lesjeunes mariés s'approchèrent pour lui demander :
- "Bonjour, cher nouveau voisin, dites nous comment sont les gens dans cette ville ?"
- "Comment étaient-ils dans la ville d'où vous venez ?" demanda le vieux monsieur .
 Mari et femme tombère d'accord pour répondre :
-"Ma foi, ils étaient charmants, amicaux et accueillants, c'est pourquoi nous sommes inquiets de ce que nous trouverons ici ..."
"Oh, dit le vieux monsieur, ne vous inquiétez pas, vous les trouverz de même ici !"
 Le jeune couple partit donc rassuré .

 Quelques temps plus tard, un autre jeune ménage vint s'installer dans le voisinage .
 Eux aussi eurent le désir de connaitre les gens du quartier ; ils firent donc un tour pour trouver leurs nouveaux voisins .
 Avisant un vieux monsieur paisiblement assis à l'ombre devant sa porte, les jeunes mariés s'approchèrent de lui pour lui demander :
-" Dites nous, mon brave monsieur, comment sont les gens dans cette ville ?"
-"Comment donc étaient-ils dans la ville d'où vous venez ?" demanda le vieux monsieur .
  Les deux étaint d'accord et répondirent au viel homme :
-"Hé bien, ils étaient distants et vraiment pas hospitaliers, mais surtout très cancaniers, c'est pourquoi nous avons déménagé et sommes anxieux de savoir comment sont les gens ici !"
-"Hélas, répondit le vieux monsieur, j'ai bien peur que vous ne les trouviez de même dans cette ville-ci ..."
 
 Un sage, ce vieil homme, n'est ce pas...Le premier étalon auquel nous évaluons l'autre n'est-il pas fait à notre propre mesure ???

Marsu

  C'est l'histoire de deux amis qui marchaient dans le désert.

A un moment, ils se disputèrent et l'un des deux donna une gifle à
l'autre.

Le dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable :
"Aujourd'hui mon meilleur ami m'a donné une gifle".

Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis, dans lequel ils
décidèrent de se baigner.

Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva.

Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre :
"Aujourd'hui mon meilleur ami m'a sauvé la vie".

Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda
"Quand je t'ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre. Pourquoi?

 L'autre ami répondit: "Quand quelqu'un nous blesse, nous devons
l'écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l'effacer.

Mais quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne peut l'effacer".

Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans
la pierre.

Marsu.

Marsu

  Les 7 merveilles du monde

auteur inconnu

Un professeur demanda à un groupe d'étudiants:

"Faites-moi une liste de ce que vous considérez être les
7 merveilles du monde actuel."

 Malgré quelques désaccords, la majorité d'entre eux répondirent:

 1 - Les grandes pyramides d'Égypte

 2 - Le Taj Mahal

 3 - Le Grand Canyon

 4 - Le Canal de Panama

 5 - L'Empire State building

 6 - La Basilique St Pierre

 7 - La grande muraille de Chine

 Alors que le professeur ramassait les réponses, elle se rendit compte qu'une élève n'avait pas encore remis sa feuille. Elle lui demanda si elle éprouvait de la difficulté à terminer sa liste.

 L'élève lui répondit : "Oui, un peu. Je n'arrive pas à me décider car il y en a tellement."

 Le professeur lui répondit : "Hé bien, dis-nous ce que tu as trouvé et peut-être que nous pourrons t'aider."

 La jeune fille hésita, puis commença sa lecture:

 "Je crois que les 7 merveilles du monde sont:

 1 - Le toucher

 2 - Le goût

 3 - La vue

 4 - L'ouïe

 elle hésita un peu, puis ajouta . . .

 5 - Les sentiments

 6 - Le rire

 7 - L'amour "

 On aurait pu entendre une épingle tomber tellement le silence dans la classe était grand.

 Toutes ces choses que nous ne remarquons plus tellement elles sont "simples et ordinaires" sont en réalité, des merveilles.

 
 Souvenez-vous que les choses les plus précieuses de la vie
ne peuvent s'acheter.

Marsu.



Modifié par marsu le 24/09/2005 09:04:04

Marsu

  LE  CADEAU

source : auteur inconnu


Il y a de cela plusieurs années, un père punit sa fille de trois ans pour avoir inutilement dépensé un rouleau de papier doré.

L'argent se faisait rare et il ne put supporter que la fillette
utilise le papier pour décorer une boîte à cadeau pour occuper le dessous de l'arbre de Noël.

Le lendemain matin, la petite enfant apporta une boite à son père en lui disant:
C'est pour toi papa!. Embarrassé, son père regretta sa trop vive réaction.

Toutefois, elle se raviva et ne fit qu'empirer quand il découvrit que la boîte était vide.
Il cria alors à sa fille "Ne sais-tu pas qu'en offrant un paquet-cadeau, il doit y avoir quelque chose dans la boîte?."

La fillette regarda son père les yeux plein d'eau et lui dit:
"Mais papa, la boîte n'est pas vide, je l'ai remplie de baisers, juste pour toi!!!"

Le père était chaviré. Il enlaça sa fille, la priant de lui pardonner sa réaction".

Peu de temps après, un accident vint faucher la fillette.
Le père garda longtemps la boîte, tout près de son lit.

À chaque fois que le découragement l'assaillait, il prenait la boîte, en tirant un baiser imaginaire et se rappelait l'amour que l'enfant y avait mis.

Au fond, cette fable nous rappelle qu'il est donné à chacun de nous, comme humain, de disposer d'une telle boîte dorée,
remplie d'amour inconditionnel et de baisers de nos enfant,
de nos ami(e)s,ou de notre famille .

Existe-t-il de plus grand cadeau?

Marsu.



Modifié par marsu le 24/09/2005 09:20:58

marmiton59

 ah ben c'est malin marsu! ça y est je pleure!

Marsu

 Oupssssss!! dsl Marmiton...Mais si ca peut te consoler
on est 2 alors.
Je te souhaite un bon dimanche.
Bisouxxxxxxxxxxxx.
Marsu.

Clyde

La jarre abimée !

Un porteur d'eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux deux extrémités d'une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.

L'une des jarres avait un éclat, et, alors que l'autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu'à la maison du maître, l'autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.

Cela dura deux ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d'eau ne livrait qu'une jarre et demi d'eau à chacun de ses voyages.

Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle, puisqu'elle
parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille.

Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu'elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.

Au bout de deux ans de ce qu'elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s'adressa au porteur d'eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source.

"Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser."

"Pourquoi ?" demanda le porteur d'eau. "De quoi as-tu honte ?"

"Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de ma cargaison d'eau à notre maître, pendant ces deux ans, à cause de cet éclat qui fait fuire l'eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau. Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts", lui dit la jarre abîmée.

Le porteur d'eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit: "Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs  magnifiques qu'il y a au bord du chemin".

Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mis du baume au coeur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu'elle avait encore perdu la moitié de son eau.

Le porteur d'eau dit à la jarre T'es-tu rendu compte qu'il n'y avait de belles fleurs que de ton côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite? C'est parce que j'ai toujours su que tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti.

J'ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.

Pendant 2 ans, j'ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n'aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses.

Morale de l'histoire: Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées.

Certains d'entre nous sont diminués par la vieillesse, d'autres ne brillent pas par leur intelligence, d'autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains sont chauves, d'autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.

Vous devez prendre les autres tels qu'ils sont, et voir ce qu'il y a de bien et de bon en eux. Il y a beaucoup de positif partout.

Il y a beaucoup de bon en vous.

Auteur(e) inconnu(e)

:)

cerise64

 Clyde, j'adore ton histoire !!
 Elle me rapelle aussi que celui qui a l'intelligence du coeur saura  trouver chez chacun le bon côté et en tirer parti, plutôt que de s'abimer dans une critique stérile ...
 Bises à toi .

Marsu

  J'ÉTAIS PRESSÉE    

auteur : Gina Barrett Schlesinger

 

 J'étais pressée.

J'arrivai dans la cuisine en toute hâte, vêtue de mon plus beau tailleur, préoccupée de me préparer pour une réunion en soirée. Gillian, ma fille de quatre ans, dansait en écoutant une vieille chanson qu'elle aime beaucoup : Cool, la chanson titre du film West Side Story.

J'étais pressée, presque en retard. Pourtant, une petite voix intérieure me disait "Arrête-toi".

Je m'arrêtai donc. Je la regardai. Puis je lui pris la main et la fis tourner. Ma fille de sept ans. Caitlin, se joignit à nous et je la pris par la main elle aussi.  Toutes les trois, nous fîmes quelques pas de boogie-woogie à travers la salle à manger et le salon. Nouis riions. Nous tournions.  Les voisins voyaient-ils nos folies par la fenêtre. Aucune importance. La chanson se termina et je leur tapotai les fesses en leur disant d'aller prendre leur bain.

Elles montèrent l'escalier en riant fort, essoufflées. Je retournai à mes affaires. L'instant d'après, pendant que je fouillais dans la paperasse de mon attaché-case, j'entendis la plus jeune dire à sa soeur :

- Caitlin, on a la plus bonne des mamans, hein ?

Je figeai sur place.  Dans ma hâte, j'étais passée à deux cheveux de manquer ce moment. Je songeai aux distinctions et aux diplômes qui couvraient les murs de mon bureau.  Aucune distinction, aucune réalisation ne pouvaient se comparer à celle-ci :  On a la plus bonne des mamans, hein ?

Ma fille avait quatre ans lorsqu'elle prononça ces mots. Je ne m'attends pas à ce qu'elle les dise encore à l'âge de quatorze ans. Mais à cinquante ans, lorsqu'elle se penchera sur mon cercueil pour faire ses adieux à l'enveloppe libérée de mon âme, je veux qu'elle les dise encore.

On avait le plus bonne des mamans, hein ?

Cette phrase ne figure pas dans mon curriculum vitae, mais je veux qu'elle soit gravée sur ma pierre tombale.

Marsu.



Marsu

 oupssss!!

Effacé car déjà publié par Alsa.

Modifié par marsu le 01/10/2005 07:34:49

Clyde

Un classique:

Si on pouvait reduire la population du monde en un village de 100 personnes tout en maintenant les proportions de tous les peuples existant sur la terre, ce village serait ainsi compose:

     *57 asiatiques
     *21 europeens
     *14 americains
     *8 africains

     Il y aurait:
     *52 femmes et 48 hommes
     *30 blancs et 70 non blancs
     *30 chretiens et 70 non chretiens
     *89 heterosexuels et 11 homosexuels
     *6 personnes possederaient 59 % de la richesse totale et tous les 6 seraient originaires des USA
     *80 vivraient dans des mauvaises maisons
     *70 seraient analphabetes
     *50 souffriraient de malnutrition
     *1 serait en train de mourir
     *1 serait en train de naitre
     *1 possederait un ordinateur
     *1 (oui,un seulement) aurait un diplome universitaire

Si on considere le monde de cette maniere,le besoin d'accepter et de comprendre devient evident.

Prends en consideration aussi ceci:

     *Si tu t'es leve ce matin avec plus de sante que de maladie, tu es plus chanceux que le million de personnes qui ne verra pas la semaine prochaine.

     *Si tu n'as jamais ete dans le danger d'une bataille,la solitude de l'emprisonnement,l'agonie de la torture,l'etau de la faim, tu es mieux que 500 millions de personnes.

     *Si tu peux aller a l'eglise sans avoir peur d'etre menace, torture ou tue, tu as une meilleure chance que 3 milliards de personnes.

     *Si tu as de la nourriture dans ton frigo,des habits sur toi,un toit sur ta tete et un endroit pour dormir,tu es plus riche que les 75 % des habitants de la terre.

     *Si tu as de l'argent a la banque,dans ton portefeuille et de la monnaie dans une petite boite,tu fais partie des 8% les plus privilegies du monde.

     *Si tes parents sont encore vivants et toujours maries, tu es une personne reellement rare.

     *Si tu lis ce message tu ne fais pas partie des 2 milliards de personnes qui ne savent pas lire.

    Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent.
    Aime comme si personne ne t'avait jamais fait souffrir.
    Danse comme si personne ne te regardait.
    Chante comme si personne ne t'ecoutait.
    Vis comme si le paradis etait sur terre.

:)

alsacienne

 Il y avait une fois deux bougies posées l'une contre l'autre.

La première était grande,belle et toute jaune.
De l'autre ,il ne restait plus qu'un vilain petit bout à moitié fondu.

La première bougie faisait l'importante;elle se savait
belle,surtout quand elle se comparaît à cette vilaine compagne presque entièrement consumée et toute ratatinée.

Comme il n'y avait personne d'autre à qui parler,elle se tourna dédaigneusement vers la petite bougie:"comment
oses-tu rester près de moi,toi qui es à moitié brûlée et si vilaine.Qu'est-ce que tu fais ici?"

-Ah! soupira la petite bougie,tu parles de beauté,mais qu'en sais-tu? Tu n'as
jamais brûlé! Tu n'as jamais vécu! Ce que je fais ici? Tout simplement,te parler de la vie.

-Tu veux donc me faire la leçon,à moi,espèce d'avorton,ricana la grosse bougie.
Tu veux me parler d'une vie oú l'on devient chaque jour plus petit et plus laid,jusqu'à ce que,de toi,il ne reste RIEN! Non merci!Est-ce que c'est cela ton but?Moi,en tout
cas,je veux rester grande et belle!

-Sais-tu que de moi il reste bien plus que tout ce que tu vois?répondit en
souriant la petite bougie.

-Ah! Et quoi donc? dit la grosse bougie.

-Toute cette lumière,toute cette vie que j'ai pu partager avec les autres....
Tous ces souvenirs déposés au coeur des gens tandis que j'allais mon chemin....
Toutes ces prières pour ceux que j'ai rencontrés.

-Lumière et vie? Que veux-tu dire?

-Justement,tu ne le sauras que lorsque toi-même seras devenue toute petite
et toute laide,comme moi,mais tu dois d'abord te perdre;alors seulement tu deviendras
ce que tu dois être.Il faudra te laisser allumer,et tu découvriras ce que veut dire que d'être une bougie!
Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui a perdu sa passion.
J'ai peut-être pas la Taillefine, j'ai pas les bras Weigth Watcher, j'ai pas les cuisses Contrex, j'ai pas les fesses Spécial K mais j'ai le coeur gros comme un pot de Nutella :)

alsacienne

 Le test des trois passoires



Socrate avait, dans la Grèce antique,

une haute réputation de sagesse.

Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit:

"Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami?

 

-Un instant, répondit Socrate.

Avant que tu me racontes,

 j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.

 
-Les trois passoires?


-Mais oui, reprit Socrate.

Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres,

il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire.

C'est ce que j'appelle le test des trois passoires.

La première passoire est celle de la vérité.

As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?

 -Non, j'en ai seulement entendu parler...

-Très bien, tu ne sais donc pas si c'est la vérité.


Essayons de filtrer autrement en utilisant

une deuxième passoire, celle de la bonté.

Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami,

est-ce quelque chose de bien?

-Ah non! Au contraire.


-Donc, continua Socrate,

tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui

et tu n'es pas certain si elles sont vraies.


Tu peux peut-être encore passer le test

car il reste une passoire, celle de l'utilité.

Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait?


-Non. Pas vraiment


-Alors, conclut Socrate,

si ce que tu as à me raconter,

n'est ni vrai,

ni utile,

pourquoi vouloir me le dire?

 

 



Modifié par alsacienne le 13/10/2005 12:13:51
Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui a perdu sa passion.
J'ai peut-être pas la Taillefine, j'ai pas les bras Weigth Watcher, j'ai pas les cuisses Contrex, j'ai pas les fesses Spécial K mais j'ai le coeur gros comme un pot de Nutella :)

PierrotF

 La Maitrise de soi

Il était une fois un petit garcon au temérament impulsif. Un jour,  son père lui donnant un marteau et des clous, lui demanda de planter un clou dans la cloture derrière la maison, chaque fois qu'il perdrait son calme.

Le premier jour, le garcon planta 17 clous dans cette cloture. Par la suite,  comme il apprenait à se dominer, le nombre de clous plantés diminua graduellement.

Finalement, un jour  vint ou le garcon ne perdit pas son calme.  Il en fit part à son père, qui l'invita dès lors à retirer un clou de la cloture chaque fois qu'il réussirait à se maîtriser pendant toute une journée.

Les jours passèrent...

A un moment donné, l'enfant, fier de lui,  alla trouver son père pour lui dire qu'il avait réussi à arracher tous les clous.  Ce dernier prit alors son  fils par la main et le conduisit jusqu'à la cloture.

Il le félicita pour sa grande volonté, mais il attira aussi son attention sur les trous laissés par les clous enlevés. Il lui expliqua alors que la cloture ne serait plus jamais la meme et que les paroles blessantes, au meme titre que les clous, laissaient des marques.

Peu importe le nombre de fois ou tu t'excuseras, la blessure sera toujours là.


(source inconnue)

alsacienne

 Invitation de la folie !
...fable de Jean de la Fontaine
 
La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
  * Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa :

- On joue à cache-cache ?

- Cache-cache ? C'est quoi, ça ? demanda la Curiosité.

- Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.

- Quand j'ai fini de compter  je cherche, et le premier que je trouve sera
le prochain à compter.
  * Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.

  -1, 2, 3,... la Folie commença à compter.

  * L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.

  * La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre.

  * La Joie courut au milieu du jardin.

  * La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit
approprié pour se cacher.

* L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un
rocher.

* La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.

* Le Désespoir était désespéré en voyant que la Folie était déjà à 99.

- CENT ! cria la Folie, je vais commencer à chercher...

* La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu
s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier
découvert.


* En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture
ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché.

  * Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...

  * Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda

- Où est l'Amour ?

  * Personne ne l'avait vu.

  * La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d'une
montagne, dans les rivières au pied des rochers.
Mais elle ne trouvait pas l'Amour.

Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, pris un bout de bois et
commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un
cri.

  * C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil.

  * La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa, implora l'Amour pour
avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours.

* L'Amour accepta les excuses.

* Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.
 
Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui a perdu sa passion.
J'ai peut-être pas la Taillefine, j'ai pas les bras Weigth Watcher, j'ai pas les cuisses Contrex, j'ai pas les fesses Spécial K mais j'ai le coeur gros comme un pot de Nutella :)

 
* La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa, implora l'Amour pour
avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours.

* L'Amour accepta les excuses.

* Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.

Superbe Alacienne (sourire) je rajouterais que non seulement l'amour est aveugle mais qu'il est parfois sourd et absurde ,n'est ce pas ?

bise Alsacienne

noukaa


alsacienne

 L'ÂNE DU FERMIER  

Un jour, l'âne d'un fermier est tombé dans un puits.

L'animal gémissait pitoyablement depuis des heures et le fermier se demandait quoi faire.
Finalement, il a décidé que l'animal était vieux et le puits devait disparaître de toute façon.
Ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne.
Il a invité tous ses voisins à venir et à l'aider.
Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer le puits.
Et, à la stupéfaction de chacun, l'âne s'est tu.
Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu.
Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l'âne faisait quelque chose de stupéfiant.
Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.
Pendant que les voisins continuaient à pelleter sur l'animal, il se secouait et montait de plus en plus haut.
Bientôt, chacun a été stupéfié que l'âne soit hors du puits et se mit à trotter !

Morale :
La vie va essayer de vous engloutir de toutes sortes d'ordures.
Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.
Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser.
Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais...
Il ne faut jamais abandonner !

Rappelez-vous 5 règles :
1. Libérez votre coeur de la haine.
2. Libérez votre esprit des inquiétudes.
3. Vivez simplement.
4. Donnez plus.
5. Attendez moins.
 
Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui a perdu sa passion.
J'ai peut-être pas la Taillefine, j'ai pas les bras Weigth Watcher, j'ai pas les cuisses Contrex, j'ai pas les fesses Spécial K mais j'ai le coeur gros comme un pot de Nutella :)

alsacienne

 Les trois fils

Trois femmes se rendirent à la fontaine pour y puiser de l'eau. Près de la fontaine, sur un banc de pierre, était assis un vieillard qui les observait en silence et écoutait leurs bavardages.
Chacune était en train de faire l'éloge de son fils.

« Mon fils, dit la première, est si rapide et si agile
que personne ne peut l'égaler. »

« Mon fils, soutint la seconde, chante comme un rossignol. Personne au monde ne peut se vanter de posséder une voix pareille. »

« Et toi, que dit ton fils ? », demanda-t-elle à la troisième, restée silencieuse. « Je ne sais que dire de mon fils, répondit la femme. C'est un beau garçon comme il y en a tant. Il ne sait rien faire de spécial. »

Quand les amphores furent remplies, les trois femmes prirent le chemin du retour. Le vieillard les suivit sur un bout de chemin. Les amphores étaient lourdes et les femmes avaient du mal à les porter.

A un certain endroit, elles s'arrêtèrent pour reposer leur pauvre dos endolori. Trois jeunes vinrent à leur rencontre.
Le premier improvisa un spectacle: les mains posées à terre et pieds en l'air, il faisait la roue et finit par enchaîner un saut périlleux après l 'autre. Les femmes le regardait extasiées.
« Quel jeune homme adroit! »

Le seconde se mit à chanter. D'une voix splendide, il broda dans la mélodie mille variations, comme un rossignol. Les femmes l'écoutaient les larmes aux yeux: « C'est un ange! »

Le troisième jeune homme se dirigea vers sa mère, prit la lourde amphore et la porta en marchant à ses cotés.
Les femmes se tournèrent vers le vieillard :
« Alors que dis-tu de nos fils ? »
« Des fils? » s'écria le vieillard étonné.
« Moi je n'en ai vu qu'un seul ! »
Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui a perdu sa passion.
J'ai peut-être pas la Taillefine, j'ai pas les bras Weigth Watcher, j'ai pas les cuisses Contrex, j'ai pas les fesses Spécial K mais j'ai le coeur gros comme un pot de Nutella :)

cerise64

 Belle histoire, alsa... Il est si vrai que beaucoup de talents sont gratifiants pour celui qui les possède et flatteurs pour l'entourage, mais le talent d'aimer simplement et d'accompagner ceux qui vivent près de nous est rare et précieux ...
 Bisous à toi .
 Cerise



                            Histoire d' ange

Au ciel, un enfant, sur le point de venir au monde, demande à Dieu: On m'a dit que vous m'envoyez sur la terre demain, mais comment est-ce que je vais vivre là étant si petit et sans défense?

Dieu répond: Parmi tous les anges, j'en ai choisi un pour toi. Ton ange t'attendra et prendra soi de toi.

L'enfant demande encore: Mais dites-moi, ici au ciel, je n'ai rien à faire que de chanter et rire pour être heureux...

Dieu dit: Ton ange chantera pour toi et sourira aussi pour toi tous les jours. Tu sentiras aussi l'amour de ton ange et tu seras très heureux

L'enfant demande: Comment est-ce que je serai capable de comprendre quand les gens me parleront si je ne connais pas leur language?

Dieu dit: Ton ange te dira les plus beaux et les plus tendres mots que tu n'entendras jamais et, avec patience et attention, ton ange te montrera à parler

L'enfant: Et qu'est-ce que je ferai quand je voudrai vous parler?

Dieu: Ton ange placera tes mains ensemble et te montrera comment prier

L'enfant: J'ai entendu dire que su la terre, il y a des hommes méchants. Qui me protègera?

Dieu: Ton ange te défendra même au risque de sa propre vie

L'enfant: Mais je vais être triste de ne plus vous voir!

Dieu: Ton ange te parlera de moi et te montrera la façon de venir à moi. Et, je serai toujours là à côté de toi...

À ce moment là, c'était très calme au ciel, mais des voix venant de la terre pouvaient être entendues et l'enfant demanda:

Dieu, si je dois partir maintenant, svp, dites-moi le nom de mon ange

Dieu répondit: Son nom n'est pas important, tu l'appeleras tout simplement maman...


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 Egalement envie de partager ce que je viens de recevoir...

Il était une fois un garçon avec un sale caractère.  Son père lui donna un sachet de clous et lui dit d'en planter un dans la barrière du jardin chaque fois qu'il perdrait patience et/ou se disputerait avec quelqu'un.
Le premier jour il en planta 37 dans la barrière.  Les semaines suivantes, il  apprit à se contrôler, et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour:  il avait découvert que c'était plus facile de se contrôler que de planter des clous.
Finalement, arriva un jour où le garçon ne planta aucun clou dans la barrière.  Alors il alla voir son père et il lui dit que pour ce jour, il n'avait planté aucun clou.
Son père lui dit alors d'enlever un clou dans la barrière pour chaque jour où il n'aurait pas perdu patience.  Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son père qu'il avait enlevé tous les clous de la barrière.
Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit: "Mon fils, tu t'es bien comporté mais regarde tous les trous qu'il y a dans la barrière.
Elle ne sera jamais comme avant.  Quand tu te disputes avec quelqu'un et que tu lui dis quelque chose de méchant, tu lui laisses une blessure comme celle-là.
Tu peux planter un couteau dans un homme et après le lui retirer, mais il restera toujours une blessure.  Peu importe combien de fois tu t'excuseras, la blessure restera.  
Une blessure verbale fait aussi mal  qu'une blessure physique.  
Les amis sont des bijoux rares, ils te font sourire et t'encouragent.  
Ils sont prêts à t'écouter quand tu en as besoin, ils te soutiennent et t'ouvrent leur coeur.  
Montre à tes amis combien tu les aimes".

Pour finir: "Un des bonheurs de l'amitié c'est de savoir à qui confier un secret" (Alessandro Manzoni)


alsacienne

 Un homme tomba dans un trou et se fit mal.

Un cartésien se pencha et lui dit : Vous n'êtes pas rationnel,

vous auriez dû voir ce trou.

Un spiritualiste le vit et dit :

Vous avez dû commettre quelque péché.

Un scientifique calcula la profondeur du trou.

Un journaliste l'interviewa sur ses douleurs.

Un yogi lui dit :

Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur.

Un médecin lui lança deux comprimés d'aspirine.

Une infirmière s'assit sur le bord et pleura avec lui.

Un psychologue l'incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans ce trou.

Une pratiquante de la pensée positive l'exhorta :

Quand on veut, on peut !

Un optimiste lui dit :

Vous auriez pu vous casser une jambe.

Un pessimiste ajouta :

Et çà risque d'empirer !

 

Puis un enfant passa et lui tendit la main ...

(Anonyme)

Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui a perdu sa passion.
J'ai peut-être pas la Taillefine, j'ai pas les bras Weigth Watcher, j'ai pas les cuisses Contrex, j'ai pas les fesses Spécial K mais j'ai le coeur gros comme un pot de Nutella :)

alsacienne

 Une vielle légende indienne raconte qu'un brave trouva un jour un oeuf
 d'aigle et le déposa dans le nid d'une « poule de prairie ».

L'aiglon vit le jour au milieu d'une portée de poussins de prairie et grandit avec eux.

Toute sa vie l'aigle fit ce qu'une poule de prairie fait normalement.
Il chercha dans la terre des insectes et de la nourriture.
Il caqueta de la même façon qu'une poule de prairie.

Et lorsqu'il volait, c'était dans un nuage de plumes et sur quelques mètres à peine.
Après tout, c'est ainsi que les poules de prairie sont censées voler.

Les années passèrent. Et l'aigle devint très vieux.

Un jour, il vit un oiseau magnifique planer dans un ciel sans nuage.

S'élevant avec grâce, il profitait des courants ascendants,
faisant à peine bouger ses magnifiques ailes dorées.

"Quel oiseau splendide !" dit notre aigle à ses voisins.

"Qu'est-ce que c'est ?"

"C'est un Aigle, le roi des oiseaux," caqueta sa voisine.

"Mais il ne sert à rien d'y penser à deux fois. Tu ne sera jamais un aigle."

Ainsi l'aigle n'y pensa jamais à deux fois.

Il mourut en pensant qu'il était une poule de prairie.

Vous est-il arrivé de penser que vous étiez une poule de prairie ?

Pensez-y à deux fois...



Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui a perdu sa passion.
J'ai peut-être pas la Taillefine, j'ai pas les bras Weigth Watcher, j'ai pas les cuisses Contrex, j'ai pas les fesses Spécial K mais j'ai le coeur gros comme un pot de Nutella :)

alsacienne

 Un vieil homme téléphone à son fils Roger et lui dit :
"Je voulais juste te dire que ta mère et moi on divorce !
45 années de misère, c'est bien assez !"

Son fils, hystérique :
" Papa, mais de quoi vous parlez pour l'amour du ciel ?"

Le père :
" On ne peut plus s'endurer, c'est tout!
Téléphone à ta sœur Julie pour lui annoncer la nouvelle. "
Et il raccroche !

Le fils téléphone à sa sœur. Elle explose en apprenant la nouvelle.
Elle lui crie : "T'en fais pas; je m'en occupe !
On va bien voir s'ils vont divorcer! "

Elle téléphone à son père :
"Il n'est pas question de divorce ! Vous entendez ?
Je viens de parler à Roger et on arrive !
On sera là pour Noël !  "

Le vieil homme raccroche,
se retourne vers sa femme et dit :

"OK ! Ils viennent pour Noël !
T'as une idée maintenant de ce qu'on pourrait
inventer pour les voir au Jour de l'An ? "

BIZZZZZ à tous
Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui a perdu sa passion.
J'ai peut-être pas la Taillefine, j'ai pas les bras Weigth Watcher, j'ai pas les cuisses Contrex, j'ai pas les fesses Spécial K mais j'ai le coeur gros comme un pot de Nutella :)

Marsu

  LES AMITIÉS AU FIL DE LA VIE
 

Les amis entrent dans notre vie pour une raison, une saison ou la vie entière. Si nous arrivons à déterminer, pour chaque rencontre, si nous l'avons faite pour une raison, une saison ou la vie, alors nous saurons comment réagir envers elle.

- La personne qui passe dans notre vie pour une RAISON :

C'est généralement pour combler un besoin que nous exprimons (consciemment ou non).

Elle est là pour nous aider à traverser des difficultés, pour nous fournir des pistes, nous guider ou nous soutenir, pour nous aider physiquement, émotionnellement ou spirituellement.

Cela peut nous sembler une aubaine et c'en est une.

Elle est aussi là parce que nous en avons besoin. Un jour, sans que nous n'y ayons la moindre part de responsabilité, cette relation fera ou dira quelque chose qui brisera le lien! Peut-être agira-t-elle de telle manière que nous ne pourrons continuer de cheminer à ses côtés.

Ce que nous devons réaliser alors, c'est que notre besoin a été comblé, notre désir satisfait, qu'il n'y a plus de raison de cheminer ensemble et qu'il devait être temps de se séparer.

- La personne qui passe dans notre vie pour une SAISON :

Parce que notre tour est venu de partager, d'évoluer ou d'apprendre. Elle nous apporte un sentiment de paix, ou nous fait rire. Il se peut qu'elle nous fasse découvrir quelque chose de nouveau, ou nous fasse faire quelque chose dont nous nous sentions incapable.

Celle-là nous apporte généralement une somme immense de joies. Mais ce n'est que pour une saison.

- Ceux qui sont là pour la VIE entière :

Ceux-là nous forgent pour la vie, nous aident à construire nos bases émotionnelles. Notre tâche est d'accepter les leçons, d'aimer et de mettre ce que nous avons reçu et appris, dans les autres relations qui émaillent notre vie. On dit que l'amour est aveugle, l'amitié, elle, est clairvoyante.

Merci de faire partie de ma vie!

Ce message a pour but de montrer aux gens qu'on les aime et de voir combien ils nous le rendent.

Dans tous les cas :

Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent.

Aime comme si tu n'avais jamais été blessé(e).

Et danse comme si personne ne te regardait.

Marsu.

 

Marsu

 Le Temps

Supposons qu'une banque dépose dans votre compte,
chaque matin, un montant de 86,400$.
Elle ne garderait aucun solde d'une journée à l'autre.
Chaque soir, on effacerait tout ce que
vous n'auriez pas utilisé durant le jour.
Que feriez-vous?
Retirer jusqu'au dernier sou, bien sûr!!!!

Chacun de nous a une telle banque.
Son nom est le TEMPS.
Chaque matin, on dépose à votre compte, 86,400 secondes.
Chaque soir, on efface tout ce que vous n'avez pas utilisé
pour accomplir ce qu'il y a de mieux.
Il ne reste rien au compte.
Vous ne pouvez pas aller dans le rouge.

Chaque jour, un nouveau dépôt est fait.
Chaque soir, le solde est éliminé.
Si vous n'utilisez pas tout le dépôt de la journée,
vous perdez ce qui reste.
Rien ne sera remboursé.
On ne peut pas emprunter sur « demain ».
Vous devez vivre avec le présent avec le dépôt d'aujourd'hui.
Investissez-le de façon à obtenir le maximum
en santé, bonheur et succès!
L'horloge avance.
Faites le maximum aujourd'hui.

Pour réaliser la valeur d'UNE ANNÉE,
demandez à un étudiant qui a doublé son année.

Pour prendre conscience de la valeur d'UN MOIS,
demandez à une mère qui a accouché prématurément.

Pour connaître la valeur d'UNE SEMAINE,
demandez à l'éditeur d'un hebdomadaire.

Pour connaître la valeur d'UNE HEURE,
demandez aux amoureux qui sont temporairement séparés.

Pour comprendre la valeur d'UNE MINUTE,
demandez à une personne qui a manqué son train.

Pour réaliser la valeur d'UNE SECONDE,
demandez qui vient juste d'éviter un accident.

Pour comprendre la valeur d'UNE MILLISECONDE,
demandez à celui ou celle qui a gagné
une médaille d'argent aux Olympiques.

Apprécions chaque moment que nous avons!
Et apprécions-le plus quand nous le partageons
avec quelqu'un de spécial,
assez spécial pour avoir besoin de votre temps.
Et rappelons-nous que le temps n'attend après personne.

HIER fait partie de l'histoire.
DEMAIN demeure un mystère.
AUJOURD'HUI est un cadeau.
C'est pour ça qu'on dit que c'est le PRÉSENT !!

Marsu.

alsacienne

 un peu triste mais bon :)


Un Noël sans retour !

Deux jours avant Noël, un soldat est sur le chemin du retour.
Arrivé à Sans Francisco, il téléphone à ses parents.

-"Papa, maman, me voici de retour. Mais j'ai une faveur à vous
demander. Je ramène un ami avec moi et j'aimerais bien qu'il vive avec nous..."

- "Pas de problème fiston ! Nous avons hâte de faire sa connaissance!"

-"Mais je dois vous dire que c'est un blessé de guerre ; il a marché sur une
mine et a perdu un bras et une jambe.  Il est très désemparé et je voudrais
qu'il vienne vivre avec moi."

-"C'est une bien triste histoire fiston, nous pourrons sans doute trouver un
endroit où il pourra demeurer après les fêtes."

-"Non, maman, papa, je veux lui dire qu'il peut venir vivre avec nous !
Ce serait sans doute son plus beau cadeau de Noël."

-"Tu ne sais pas ce que tu demandes, fiston !  Une personne si handicapée
physiquement va devenir un poids trop lourd pour nous.  Nous avons
nos propres vies à vivre et nous ne pouvons pas permettre que
quelqu'un vienne tout perturber !  Je pense que tu devrais t'en venir
à la maison et oublier cette personne.  Il trouvera certainement un
moyen de s'en tirer... "

Mais il n'a pu achever, son fils avait déjà raccroché.

Et les parents n'entendirent plus parler de lui...

Quelques jours plus tard, ils reçurent un appel de la police de
San Francisco.  Leur fils était mort en tombant d'un édifice,
c'est du moins ce qu'on leur disait officiellement, car au fond,
la police croyait à un suicide.

Les parents prirent le premier vol pour San Francisco et se rendirent
à la morgue pour identifier leur fils.

Oui... c'était bien leur fils !
Mais ils découvrirent en même temps, avec horreur,
qu'il n'avait qu'un bras et une jambe.

 
Il nous arrive aussi d'agir comme ces parents ; nous avons de la
facilité à aimer les gens qui sont beaux et agréables, mais
il nous est beaucoup plus difficile d'aimer ceux qui
chambardent notre vie.

Trouvons la force d'accepter les gens tels qu'ils sont et d'être
plus compréhensifs avec ceux qui sont différents de nous.

Tous et chacun a droit à un moment de bonheur
en cette période de réjouissances.

Tout le monde a le droit de passer un...

JOYEUX NOËL !


Bizzzzzzz
Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui a perdu sa passion.
J'ai peut-être pas la Taillefine, j'ai pas les bras Weigth Watcher, j'ai pas les cuisses Contrex, j'ai pas les fesses Spécial K mais j'ai le coeur gros comme un pot de Nutella :)

Flamme1

 Relisez le texte plus haut  il en vaut la peine


Modifié par flamme1 le 15/12/2005 05:57:43

Flamme1

 J'écris mes larmes...'

Je peins ma vie ..........
À la couleur de ton sourire.....
J'écris mes larmes.............
A la saveur de nos souvenirs.....
Je libère mon coeur............de ses errances.........
Je lui pardonne mëme............
Toutes ses erreurs..........
Et du fond de mon äme...............
J'écris mes larmes................

Je souris...........
À tout mes souvenirs..............
J'ouvre tendrement  mon coeur..........
À ceux qui m'ont  fait le plus souffrir .........
Mais que je n'oublierai jamais........
Que c'est gräce à eux ....................
Si..............j'ai pu grandir.........
Et pour moins souffrir................
Ce soir ..........je prends des mots  et ..........
J'écris mes larmes................

Je ne renie plus ..........ma souffrance......
Au fond ................c'est la seule amie ...........
En qui j'ai confiance ...............
Entre mes rëves et ma passion ..........
Entre l'éphémère et la déception................
Ce soir mon äme........a pris la couleur .......
De son sourire............
Et .........pour me consoler......
Spécialement pour vous ...............
J'écris mes larmes............

Au nom de tout ..........
Ce qui m'a fait rëver.............
Au nom de ceux.....................
Qui m'ont presque tuée...................
Je ne veuxplus de guerre dans ma vie ...........
Ca fait trop mal d'aimer............
Je rends les armes.................et j'oublie.............
Je ne ressens plus mon rëve..................
Il est mort avec lui .............et..........
En souvenir de la dernière fois .............
Ou je l'ai  pris dans mes  bras .............
J'ai senti mon coeur se briser.............
Et sur chaque morceau............
On pouvait lire son prénom...............
Et mëme encore.................
Sous son charme ce soir ................

                 J'ECRIS  MES LARMES ........

TEXTE DE Claire De La Chevrotière

Dont je  me délecte  de tous les écrits

.

Modifié par flamme1 le 15/12/2005 06:01:24

Marsu

 Texte à méditer...

 Un jour, un vieux professeur de l'École Nationale d'Administration Publique (ÉNAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "passer sa matière"...

Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit "Nous allons réaliser une expérience". De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot d'un gallon (pot de verre de plus de 4 litres) qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :

- "Est-ce que ce pot est plein ?"

- Tous répondirent "Oui !"

- Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?". Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot. Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda :

- "Est-ce que ce pot est plein ?"

- Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L'un d'eux répondit "Probablement pas !".

- "Bien" répondit le vieux prof. Il se pencha de nouveau et, cette fois, sortit de sous la table un sachet de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda :

- "Est-ce que ce pot est plein ?"

- Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent : "Non !"

- "Bien" répondit le vieux prof. Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda :

- "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?"

- Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit : "Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire".

- "Non" répondit le vieux prof "Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite sans faire déborder". Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos. Le vieux prof leur dit alors "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?" "Votre santé ? votre famille ? vos ami(e)s ? réaliser vos rêves ? faire ce que vous aimez ? apprendre ? défendre une cause ? se relaxer ? prendre le temps ? ou... toute autre chose ?"

- "Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses gros cailloux en premier dans sa vie, sinon on risque de NE PAS RÉUSSIR... SA VIE. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question : Quels sont les gros cailloux dans ma vie ? Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)".

D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et... lentement quitta la salle.

Bonne méditation !     (auteur inconnu)

Marsu.


alsacienne

 Comme des roses

Les mains des femmes sont comme des roses
Quand dans celles d'un homme, elles reposent.
Il doit les cueillir en douceur
Sans les froisser par son ardeur.
Il faut savoir doser les choses.
Un peu d'humour pour qu'elles éclosent,
Un peu de fougue mais sans violence,
De la finesse, de la romance
Et de la sensualité,
Il ne faut pas la négliger.
Bien mélanger sans agiter,
D'un peu de patience, arroser.
Si le résultat tarde un peu,
N'oubliez jamais, chers messieurs,
Ceux qui s'imposent en agresseurs
Se font envoyer sur les fleurs.

Auteur : Sophie
Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui a perdu sa passion.
J'ai peut-être pas la Taillefine, j'ai pas les bras Weigth Watcher, j'ai pas les cuisses Contrex, j'ai pas les fesses Spécial K mais j'ai le coeur gros comme un pot de Nutella :)

douce

L'Amitié

Pour mon ami(e)....

Les amis s'entraident, ils vous comprennent.
Ils font tout pour vous aider.
Ils vous tendent la main.
Ils vous mettent le sourire aux lèvres, quand un sourire est exactement ce dont on a besoin.
Ils vous écoutent et vous comprennent à demi-mot.
Ils s'intéressent à vous et vous font savoir qu'ils prient pour vous...
Les amis font toujours le bon geste.
Ils peuvent égayer votre journée en disant simplement quelque chose que personne d'autre n'aurait pu dire.
Parfois, vous avez l'impression que vous partagez tous deux une langue secrète que vous seuls pouvez comprendre.
Un ami peut vous guider, vous inspirer, vous réconforter ou illuminer votre vie par des rires.
Un ami comprend vos humeurs et prévoit vos besoins.
Un ami sait instinctivement ce que vous cherchez.
Quand les sentiments viennt du fond du coeur et qu'on désire les exprimer à quelqu'un dont on n'a pas à se cacher, on les partage... avec un ami.
Quand on apprend de bonnes nouvelles, c'est à un ami qu'on les annonce en premier.
Quand on est accablé et qu'on a envie de pleurer, les amis vous aident à franchir ce mauvais pas.
Les amis apportent du soleil dans votre vie.
Ils la réchauffent de votre présence, qu'ils soient loin ou tout près.
Un ami est un don qui vous rend heureux et un bien précieux qui n'a pas de prix.



kassis

La vie

Rien n'est facile, tout est difficile
Tout le monde est un peu fragile
Et chaque jour, les heures défilent !!!

Il reste toujours une seconde de sourire
Resteras toujours un petit coin pour écrire
Sans cesse essayer de ne pas trop souffrir
Ne plus se lamenter sur notre avenir

Nous avons un petit bonheur en nous
Parfois on le sent, parfois on s'en fou
On a besoin qu'elle tourne cette roue
Juste éviter le grand méchant loup !!!

Il arrive à tous d'être heureux un instant
Comme il arrive la tristesse souvent
C'est ce qu'on appelle la vie tout simplement
Tout passe, les pires et les bons moments !!!!

Un jour sans rire est un jour de perdu
Quel bonheur de voir un sourire
Et surtout celui d'un ami très cher !!!!!


L'amour d'une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite. Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve en travers de son chemin.

gavroche

A nos chers enfants,
Le jour où vous trouverez que nous sommes devenus trop vieux,
essayez d'avoir un peu de patience envers nous
et essayez surtout de nous comprendre,
chers enfants ...

Si nous répétons la même chose des dizaines de fois,
ne nous interrompez pas !
Écoutez-nous !
Quand vous étiez petits, nous devions vous lire la même histoire,
soir après soir, jusqu'à ce que vous vous endormiez.

Si nous ne prenons plus aussi souvent notre douche,
ne nous réprimandez pas et ne nous dites pas que c'est une honte.
Souvenez-vous des histoires que nous devions vous inventer
pour vous faire prendre un bain quand vous étiez petits.

En voyant notre ignorance vis-à-vis des nouvelles technologies,
ne vous moquez pas de nous, mais laissez-nous plutôt le temps
d'assimiler tout ça et de comprendre.

Nous vous avons appris tant de choses...
bien vous tenir à table...
bien vous habiller...
bien vous présenter...
comment confronter les problèmes de la vie...
"Le jour où vous trouverez que nous sommes devenus trop vieux,


Auteur  inconnu
essayez d'avoir un peu de patience envers nous
et surtout de nous comprendre."

S'il nous arrive à l'occasion de manquer de mémoire
ou de ne pouvoir suivre une conversation...
laissez-nous le temps nécessaire de nous souvenir...
et si nous n'y arrivons pas, ne soyez pas nerveux et arrogants...
car le plus important pour nous, c'est d'être avec vous
et de pouvoir vous parler.

Si nous refusons de manger, ne nous forcez pas !
Nous savons très bien quand nous avons faim ou pas faim.

Quand nos pauvres jambes ne nous permettront plus
de nous déplacer comme avant...
...tendez-nous les bras comme nous tenions vos petites mains
pour vous apprendre à faire vos premiers pas.
Et quand un jour, nous vous dirons que nous ne voulons plus vivre...
que nous voulons mourir... ne vous fâchez pas...
car un jour, vous comprendrez aussi à votre tour !

Essayez de comprendre qu'à notre âge, on ne vit plus vraiment.
On survit simplement
Un jour, vous comprendrez que malgré toutes nos erreurs,
nous avons toujours voulu ce qui était le meilleur pour vous et que
nous vous préparions le terrain pour quand vous seriez grands.

Vous ne devez pas vous sentir triste, malheureux ou incompétents
face à notre vieillesse et à notre état.
Vous devez rester près de nous, essayer de comprendre
ce que nous vivons, faire de votre mieux comme nous
l'avons fait à votre naissance.

Aidez-nous à marcher...
aidez-nous à terminer notre vie avec amour et patience.


La seule façon qu'ils nous restent pour vous en remercier,
c'est un sourire et beaucoup d'amour pour vous.

Nous vous aimons, nos chers enfants

Maman et Papa

douce

Le désir d'être

J'aimerais être une peau: ta peau raffinée
Pour te protéger de tous les maux de la vie
Pour à jamais toucher l'être qui me ravit
Et veiller sur une si parfaite entité

J'aimerais être des larmes: tes larmes si pures
Pour naître dans tes yeux qui sont tels deux asters
Pour vivre sur ta peau d'une douceur d'hiver
Et mourir sur tes lèvres d'une beauté si sûre.

J'aimerais être une voix: ta voix mélodieuse
Pour être celui à travers qui tu t'exprimes
Pour montrer à quel point tu es majestueuse
Et que sur toutes choses ton vif esprit prime.

J'aimerais être du sang pur: ton sang si fort
Pour parcourir l'intérieur d'un corps merveilleux
Pour donner au cour la force d'aimer encore
Et nourrir la beauté d'un corps si délicieux

J'aimerais être un cour: ton cour si adorable
Pour t'insuffler le bonheur que tu m'inspires tant
Pour évincer tes malheurs, te pousser en avant
Et être gardien de sentiments indomptables

gavroche

LES billes ROUGES
> > J'étais à l'épicerie du coin en train d'acheter des pommes de terre nouvelles.  J'ai remarqué un petit garçon, d'ossature délicate, pauvrement vêtu mais propre, regardant avec envie un panier de fèves vertes fraîchement cueillies.
> >
> > J'avais déjà payé pour mes pommes de terre mais je me suis arrêter aux fèves vertes.  J'adore la soupe aux fèves et aux patates.  Choisissant des fèves, je ne pu m'empêcher d'entendre la conversation entre Monsieur Miller (le propriétaire du magasin) et le pauvre garçon qui était à côté de moi.
> > "Allo Barry, comment vas-tu aujourd'hui?"
> > "Allo M. Miller, Ça va bien merci, j'étais juste en train d'admirer vos fèves.  Elles ont l'air vraiment très bonnes."
> > "Elles sont bonnes Barry.  Comment va ta mère?"
> > "Bien.  Elle n'arrête pas de prendre du mieux."
> > "Bien.  Puis-je faire quelque chose pour toi?"
> > "Non Monsieur, je ne faisais qu'admirer ces fèves."
> > 
> > "Voudrais tu en rapporter à la maison?" demanda M. Miller.
> > "Non Monsieur, je n'ai rien pour les payer."
> > 
> > "Et bien, que pourrais me donner en échange de quelques fèves?"
> > "Tout ce que j'ai, c'est ma précieuse bille que voici."
> > "C'est une vraie? Laisse moi la voir."  dit M. Miller
> > 
> > "Voici, elle est de qualité."
> > "Oui, je peux voir ça.  Hmmmm, la seule chose c'est qu'elle est bleue et j'en recherche une rouge vif.  En as-tu une rouge comme ça chez toi?"
> > "Pas rouge vif, mais presque..."
> > Tu sais quoi, ramènes ce sac de fèves avec toi à la maison et quand tu repasseras dans le coin, tu me montreras cette bille rouge" lui dit M. Miller.
> > 
> > "Bien sûr M. Miller. Merci."
> > Madame Miller, qui était debout juste à côté, est venue pour m'aider... Avec un sourire, elle a dit "Il y a 2 autres garçons comme lui dans notre quartier, les trois sont dans des conditions vraiment précaires.  Jim adore marchander avec eux pour des fèves, des pommes, des tomates ou n'importe quoi d'autres.  Lorsqu'ils reviennent avec leurs billes rouges, et ils le font toujours, Jim décide que finalement il ne veut plus de rouge et les renvois chez eux avec un sac d'une autre marchandise en échange d'une bille verte ou une orange, lorsqu'ils reviendront au magasin."
> > 
> > J'ai quitté le magasin avec un sourire au coeur, impressionné par cet homme.  Peu de temps après je suis déménagé au Colorado, mais je n'avais jamais oublié l'histoire de cet homme, les garçons et leurs marchandages de billes.
> > Plusieurs années passèrent, chacune plus rapidement que les précédentes.  Récemment j'ai eu l'occasion de visiter de vieux amis dans ce quartier de l'Idaho et pendant que j'y étais, ce M. Miller est décédé.
> > Il y avait les funérailles ce soir là et sachant que mes amis désiraient s'y rendre,  je les ai accompagnés.  À notre arrivée au salon, nous étions dans une ligne pour rencontrer les personnes éprouvées et leurs offrir nos sympathies.
> > Devant nous dans la ligne il y avait trois jeunes hommes.   L'un d'eux était en uniforme d'armée et les deux autres hommes étaient bien coiffés, en habits noirs et chemises blanches... tous paraissant vraiment bien.  Ils s'approchèrent de Madame Miller, qui était debout calme et souriante à côté du cercueil de son mari.  Chacun des trois jeunes hommes lui fit une caresse, l'embrassa sur la joue, lui parla brièvement et s'approcha du cercueil.
> > Ses yeux bleus clairs rougis les suivirent et, un par un, chacun des jeunes hommes s'arrêta brièvement et mettant leur main tout au dessus de la main pâle et froide dans le cercueil. Chacun d'eux sortit maladroitement du salon, en essuyant leurs yeux.
> > 
> > C'était notre tour de rencontrer Mme Miller.  Je lui ai dit qui j'étais et lui rappela l'histoire d'il y avait longtemps et ce qu'elle m'avait raconté concernant les marchandages de billes.  Avec ses yeux brillants, elle prit ma main et me conduit au cercueil.
> > "Ces trois jeunes hommes qui viennent juste de quitter étaient les garçons dont je vous parlais.  Ils viennent tout juste de me dire combien ils avaient apprécié la façon dont Jim les"marchandait".  Maintenant, finalement, puisque Jim ne pouvait plus changer d'idée concernant la couleur ou la grosseur de la bille... ils sont venus payer leur dette."
> > "Nous n'avons jamais eu l'occasion de faire fortune dans ce monde" me confia t'elle "Mais présentement, Jim se serait considéré comme l'homme le plus riche de l'Idaho."
> > 
> > Avec tendresse, elle leva les doigts de son mari décédé.  En-dessous de sa main se trouvaient trois billes d'un rouge éclatant.
> > La morale:  On ne se souviendra pas de nous par nos paroles, mais par nos bonnes actions... La vie ne se mesure pas par le nombre de respiration que nous prenons, mais par les moments qui font que l'on retiennent notre respiration...
> > Aujourd'hui je vous souhaite une journée remplie de ces petits bonheurs - Du café frais que vous n'avez pas préparé vous-même... Un coup de téléphone d'un vieil ami... Des feux verts sur votre chemin pour vous rendre au travail...  La ligne la plus rapide à l'épicerie... Une bonne chanson à la radio... Vos clés retrouvées à la même place que vous les aviez laissées.

Clyde

Voici une fable amérindienne que l'on raconte le soir autour du Feu Sacré.



Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère contre un ami qui s'était montré injuste envers lui :

« Laisse-moi te raconter une histoire...
Il m'arrive aussi parfois de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n'en éprouvent aucun regret.
Mais la haine t'épuise et ne blesse pas ton ennemi. C'est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure.
J'ai souvent combattu ces sentiments... »

Il continua :

«  C'est comme si j'avais deux loups à l'intérieur de moi : le premier est bon et ne me fait aucun tort. Il vit en harmonie avec tout ce qui l'entoure et ne s'offense pas lorsqu'il n'y a pas lieu de s'offenser. Il combat uniquement lorsque c'est juste de le faire, et il le fait de manière juste.
Mais l'autre loup, lui, il est plein de colère. La plus petite chose le précipite dans des accès de rage. Il se bat contre n'importe qui, tout le temps, sans raison. Il n'est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses. Il est désespérément en colère et pourtant sa colère ne change rien.
Il est parfois difficile de vivre avec ces deux loups à l'intérieur de moi parce que tous les deux veulent dominer mon esprit. »

Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et demanda :

«  Lequel des deux l'emporte, grand-père ? »

Le grand-père sourit et répondit doucement :

«  Celui que je nourris... »

:)

gavroche


garance

Loin des vieux livres de grammaire,
écoutez comment, un beau soir,
ma mère m'enseigna les mystères
du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
il est deux verbes originaux :
Avoir et Être, deux frères
que j'ai connus dès le berceau.

Bien qu'opposés de caractère,
on pouvait les croire jumeaux,
tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu'Avoir aurait voulu être,
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
le verbe Être s'est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
et faisait un grand numéro,
alors qu'Être, toujours en manque
souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu'Être apprenait à lire
et faisait ses humanités,
de son côté, sans rien lui dire,
Avoir apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes
en avoirs, en liquidités,
pendant qu'Être, un peu dans la lune
s'était laissé déposséder.

Avoir était ostentatoire
lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
est bien souvent présomptueux.

Avoir voyage en classe Affaires :
il met tous ses titres à l'abri,
alors qu'Être est plus débonnaire :
il ne gardera rien pour lui.

Sa richesse est tout intérieure,
ce sont les choses de l'esprit..
Le verbe Être est tout en pudeur
et sa noblesse est à ce prix.

Un jour, à force de chimères
pour parvenir à un accord
(entre verbes ça peut se faire),
ils conjuguèrent leurs efforts.

Et, pour ne pas perdre la face
au milieu des mots rassemblés,
ils se sont répartis les tâches
pour enfin se réconcilier.

Le verbe Avoir a besoin
d'Être parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin
d'avoirs pour enrichir ses bons côtés.

Et de palabres interminables
en arguties alambiquées,
nos deux frères inséparables
ont pu être et avoir été.






josie

Quelle belle journée

Le soleil s'est levé, très haut dans le ciel bleu d'un matin sans nuages
Nous allions tous les deux nous tenant par la main, nous n'étions plus en cage
Loin de la ville, loin du bruit, nous partions pour un merveilleux voyage
Sans dire un mot, dans l'herbe, ensemble on a marché
Et j'ai pensé tout bas «Quelle belle journée !»

La forêt nous enveloppait, nous étions seuls sur un nouveau rivage
Les fougères te caressaient puis s'inclinaient très bas sur ton passage
Le vent jouait dans tes cheveux avec le soleil fou sur ton corsage
Mais quelle belle journée !

On a goûté le p'tit vin nouveau, assis dans la clairière
Et on a déjeuné

On a ri en mangeant le jambon, le gâteau de ta mère
Et puis on a chanté

La mousse était si douce que tous les deux bientôt nous avons fait naufrage
Nous nous sommes endormis nous tenant par la main comme des enfants sages
Les pieds dans la bruyère, ton cœur contre mon cœur, quel merveilleux voyage
Avant de fermer les yeux, je t'ai regardée
Et j'ai pensé tout bas «Quelle belle journée !»

Il a fallu rentrer et quitter la forêt, fini le beau voyage
La chanson s'arrêtait, nous n'étions plus si gais, nous rêvions de naufrage
Et la prochaine fois, je te promets, nous resterons bien davantage
Mais quelle belle journée !

Et la prochaine fois, je te promets, nous resterons bien davantage
Mais quelle belle journée !

Marcel Amont
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité