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Fête des mères, loin des idées reçues : les cadeaux les plus nuls

Démarré par mathurine, 26 Mai 2013 à 07:51:30

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mathurine

Contrairement à ce que l'on cherche à nous faire croire, et même sous nos latitudes, la Fête des Mères est sans doute bien moins célébrée qu'on ne le dit. Une fois passée l'époque bénie des colliers de nouilles et des compliments bredouillés par nos chers petits, ben, faut bien avouer que c'est pas toujours génial.

Parlons d'abord du cher conjoint! Même s'il  ne vous dit pas : "Ben quoi, t'es pas ma mère!", même s'il n'est pas parti sous d'autres cieux (ou d'autres jupons), faut bien avouer qu'en général, il ne se foule guère. On a beau, toujours aussi naïve, faire des suggestions discrètes les semaines précédentes, il reste bouché à la toile émeri. Alors, inutile de se fatiguer à  dire "bon sang, ce sac à main a vraiment fait son temps", "mince faudrait remplacer ce clavier et cette souris", "oh zut, j'ai plus de parfum". Il ne comprend rien de rien. Et le jour fatidique venu, il estime être un compagnon irréprochable parce qu'il vous rapporte trois fleurs à moitié fanées, rapportées en même temps que le pain  et les croissants qu'il est exceptionnellement allé acheter en ce grand jour.

Quand aux enfants? Bah, il y a celui-qui-est-loin-et-qui-oublie, celui-là même qui auparavant tirait la tronche le même dimanche, à cause de sa crise d'adolescence (vous savez, celle qui dure au moins de 12 à 25 ans).
Il y a celui qui téléphone la veille pour dire "t'es là demain à 9 h?je passerai. Non, on ne mange pas chez vous, on a pas le temps. Oui, je viendrai seul (sauf la compagne ou le compagnon)". L'occasion d'avoir encore quelques fleurs fanées (il a du partager le même bouquet avec son père).


Et je termine en citant quelques cadeaux bien pourris :

- le bouquet de cette année, acheté, non pas chez le fleuriste ("Y avait trop de monde qui faisait la queue"), mais à la supérette du coin. Bon, je pourrai m'en débarrasser assez vite, il est déjà bien fatigué, il a du faire plusieurs jours de magasin.  Ah, j'oublie, je suis allergique à plein de fleurs, je vais donc éternuer toute la journée, le pied.
- le bouquet de l'an dernier. Ben oui, des chrysanthèmes... Je me suis crue au cimetière.
- le pèse-personne offert par le fiston et sa nana  (c'est plein de sous-entendus, comme cadeau, non?)
- le sac a main reçu y a quelques années, cadeau groupé de l'homme et des mômes. Là je sais, je pinaille, d'autant que j'adore les sacs, qu'il était en cuir et de belle qualité..... Mais quelle idée d'acheter en sac en cuir verni violet!!! (un invendu, un invendable soldé?).

Bon, je termine là. Toutes mes excuses auprès de celles qui n'ont même pas ces trois fleurs! Non, nos enfants ne nous oublient pas vraiment, ils se laissent juste bouffer par la vie quotidienne. Alors gardons en nous le souvenir du premier cadeau maladroitement fabriqué à l'école et offert avec de petites mains  potelées, et sourions aujourd'hui!
Bonne fête à toutes les mamans!
Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires. Jacques Prévert

nordiq


                     




                          Bravo  Mathurine j'ai été touché de lire ce beau texte  qui fait vibrer  les cœurs tendres
                   et sensibles des unes et pleurer les autres, et par là aussi, de  sentir  ce que  vit " la maman "  
                   qui ne pense, la pauvre, qu'à l'amour de ses enfants  grandissant   devant ses yeux  et sous  
                 sa seule  responsabilité, le   mari étant à  son travail.
               
                 

                           Croyant, elle aussi , être aimée, de la même  force de l'amour  qu' elle réserve  à ses  
                   petits et, sans aucune exigence,elle aurait  souhaité, comme tout  le monde, recevoir  un  
                   grain d'affection  ou de reconnaissance qui puisse lui  apporter  soutien moral  et qui n'arrive  
                  pas  ou, qui lui est  offert  n'importe où et souvent mal exprimé  ou mal "emballé"  sans parler  
                  des mamans, non reconnues  comme telles et n'ayant jamais été citées que dans les    
                   remontrances ou les mauvais exemples de la femme vulgaire, qui n a ni droit ni valeur
                   humaine, alors que d 'un autre  coté  et juste devant ses yeux on élève et on gâte un animal
                   ou deux parfois, et que  tous les membres de la famille  aiment et jouent avec eux,  
                   n'écoutant parfois que le père ou que soi-même.

                         Et dire que cela arrive sous nous  yeux  quelque peu aveugles  et négligeant dans ce
                    siècle   de la vitesse, disait-on, et qui est surement passé   à  "" L'Éclair""sans avoir pour  
                    autant apporté une moindre lueur d'espérance pour ce genre de Mamans  pour ne pas dire
                    la femme, d'un euphémisme qui pourrait  être avantageux à  celles -ci .


                          Un monde plein  d inégalités,  vu   parfois sans  gêne et sans regret  par nombreux d  
                    entre nous, tel  un tournoi de cyclistes où les premiers   arrivent   au bout du trajet alors  d  
                    d'autres  n ont pas encore """  décollé""  et sont  toujours  et encore  au ""Starter"".
         
                           En effet, il y aura toujours des  femmes a qui la vache n aura  jamais  ri , cette vache  
                     qui nous rit   tous les jours, et nous offre   en nombre en variétés et en qualité tous les  
                     yaourts de toute  sorte et de tous le goûts alors que la bouchée  de pain sec n'arrive
                     pas  à ce genre  d'humains qui n est que le notre.

                     
                              Une rose fânée ou un sac à main  même usé serait le bienvenu et  épongerait
                      beaucoup de désespoir à de nombreuses mamans, contentez-vous d'un minimum  qui arrive
                      ne serait-ce  que pour le geste mieux qu'un rien, qui lui aussi  ne vient pas .
                   
                                      """  Un tien   vaut mieux que deux  tu l'auras """  Merci  joli  Proverbe  ...

                            BRAVO   Mathurine !!!!              

                   




  

nordiq

 


       








                       LETTRE  A MA MERE

Une maman, c'est comme une douce musique, un doux parfum. ma maman c'est un rayon de soleil qui illumine un sourire pour nous. Te rendre heureuse ma chère maman, voilà mon vœu le plus cher. Si tu savais petite maman, ce mot sacré dont je tiens tant, je te le dis tout simplement, je t'aime et je t'aimerai toujours. Cette femme formidable qui ne s'est jamais laissée abattre. Cette femme que je trouve très belle et dont j'admire son courage et sa ténacité. Cette femme remarquable me donne envie de la connaître. C'est ma maman à moi, et je ne la changerais pas pour tout l'or du monde ou quoi que ce soit. C'est elle qui m'a crée. C'est elle qui m'a fait et si j'aime ma vie aujourd'hui, c'est un peu grâce à elle.
Merci mille fois à cette maman , Cette histoire d'amour relate les faits, de toute l'affection que porte une fille à sa mère.
J'espère que cette lettre mettra du soleil dans ta vie et à relire les jours de pluie et gris. Maintenant je peux facilement comprendre le rôle d'une mère car j'en suis une maintenant.

Merci d'être là pour moi, je t'aime maman je t'aime beaucoup.





              POEME : "A MA MERE" de Camara Laye



Femme noire, femme africaine,
Ô toi ma mère, je pense à toi...
Ô Daman, ô ma Mère,
Toi qui me portas sur le dos,
Toi qui m'allaitas, toi qui gouvernas mes premiers pas,
Toi qui la première m'ouvris les yeux aux prodiges de la terre,
Je pense à toi...

Ô toi Daman, Ô ma mère,
Toi qui essuyas mes larmes,
Toi qui me réjouissais le cœur,
Toi qui, patiemment, supportais mes caprices,
Comme j'aimerais encore être près de toi,
Etre enfant près de toi !

Femme simple, femme de la résignation,
Ô toi ma mère, je pense à toi.
Ô Daman, Daman de la grande famille des forgerons,
Ma pensée toujours se tourne vers toi,
La tienne à chaque pas m'accompagne,
Ô Daman, ma mère,
Comme j'aimerais encore être dans ta chaleur,
Etre enfant près de toi...

Femme noire, femme africaine,
Ô toi ma mère,
Merci, merci pour tout ce que tu fis pour moi,
Ton fils si loin, si près de toi.

Femme des champs, femme des rivières
femme du grand fleuve, ô toi, ma mère je
pense à toi...



 



  

The_Best

Je trouve ce plaidoyer quelque peu réducteur, surtout pour le conjoint !

Ne dit-on pas que seule c'est l'intention (et je rajoute l'attention!) qui compte ?

Perso, là je vais parler pour moi, donc fête des Pères par exemple, je me fous de cadeau ou pas cadeau, l'essentiel à mes yeux étant que les enfants ne l'oublient pas, que ce soit par leur présence pour certains ou par téléphone pour les plus éloignés.

L'Amour, pour une Maman surtout, ne s'exprime pas uniquement en un jour bien particulier mais au quotidien.
Pourquoi attendre ce jour pour offrir, faire plaisir ?...
Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage... (Sacha Guitry)

mathurine

Certes, j'en conviens. Mais moi aussi, je me fiche de la valeur du présent, il me suffit qu'il soit choisi avec un minimum de soin. Les fleurs achetées à la va-vite au dernier moment -en plus, j'y suis allergique - bof! Par contre, le fiston éloigné qui, finalement,  a pensé à le souhaiter, ben oui, ça me fait plaisir, bien évidemment!

Et puis, je ne fête pas mon anniversaire (qui tombe en pleine période de Noël), ni bien sur ma fête - j'ai un prénom "infêtable''. L'anniversaire de mariage? la Saint Valentin ? non plus, c'est bien trop ringard! Mais la fête des mères, j'aime bien un petit geste, je l'avoue. Alors je sais pas, moi....  le petit déj' au lit avec une fleur (artificielle de préférence, sinon je renverse le café en éternuant), sur le plateau?   ou un bouquin - allez, en édition de poche?

Oh et puis, c'était juste un petit mouvement d'humeur sans conséquence, n'en faisons pas un drame!
Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires. Jacques Prévert

nordiq




        Oh et puis, c'était juste un petit mouvement d'humeur sans conséquence, n'en faisons pas un drame!


           MERCI  MATHURINE   POUR   CETTE BELLE PHRASE.