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leçon de vie

Démarré par josie, 12 Octobre 2009 à 12:08:30

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josie

Petits textes extraordinaire ou d' humour et de vie c'est ici :

je commence  ;)

"Un non voyant"

« Un jour, un non-voyant était assis sur les marches
d'un bâtiment avec un chapeau à ses pieds et un morceau
de carton portant l'inscription :
«Je suis aveugle, aidez-moi, s'il vous plaît.

Un publicitaire qui se promenait près de là s'arrêta et
remarqua qu'il n'y avait que quelques centimes dans son
chapeau. Il se pencha et y versa sa monnaie, puis, sans
demander son avis à l'homme, prit le carton, le tourna
et y écrivit une autre phrase..

Le même après-midi, le publicitaire revint près de
l'aveugle et vit que son chapeau était plein de monnaie
et de billets. Le non-voyant reconnut le pas de l'homme
et il lui demanda si c'était lui qui avait réécrit sur
son carton et ce qu'il avait noté.

Le publicitaire répondit :
« Rien qui ne soit pas vrai, j'ai seulement réécris ta
phrase d'une autre manière. », il sourit et s'en alla.

Le non-voyant ne sut jamais que sur son carton il était
écrit :
« Aujourd'hui, c'est le printemps, et moi je ne peux
pas le voir »

Change ta stratégie quand les choses ne se passent pas
bien et tu verras que ça ira mieux. Partagez ce message
les personnes qui, selon toi, méritent de voir le printemps,
même si parfois c'est difficile, et à toutes les personnes
que tu voudrais voir sans cesse sourire, parce qu'avec leur
sourire, ils rendent le monde meilleur.

Si un jour on te reproche que ton travail n'est pas un
travail de professionnel, dis-toi bien que l'Arche de
Noé a été construite par des amateurs et le Titanic par
des professionnels...

BONNE SEMAINE A TOUS !!!


(Trouver sur le net)
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité

josie

#1
L'Histoire de la Soupe aux Cailloux

Ce conte a été écrit par Marcia Brown en 1947:
l'histoire est tirée d'une vieille légende française (parfois on dit qu'elle est russe), .

Trois soldats marchaient péniblement le long d'une route dans un pays inconnu. Ils étaient sur le chemin du retour de la guerre. En plus d'être fatigués, ils étaient affamés. En effet, ils n'avaient rien mangés depuis deux jours.

"Comme j'aimerai avoir un bon dîner ce soir," dit le premier. "Et un lit pour dormir," ajouta le second. "Mais c'est impossible" dit le troisième.

Alors qu'ils marchaient toujours, ils virent tout a coup les lumières d'un village droit devant eux. "Peut être trouverons nous quelque chose à manger et un lit pour dormir," pensèrent ils.

Mais les paysans du village avaient peur des inconnus. Quand ils apprirent que trois soldats arrivaient sur la route, ils se réunirent et parlèrent entre eux. "Trois soldats arrivent ici," dirent ils. "Les soldats ont toujours faim. Mais nous avons déjà si peu pour nous mêmes." Et ils se dépèchèrent de cacher leur nourriture. Ils cachèrent l'orge They hid the dans le grenier a foin, les carrotes sous des couvertures, et les seaux de lait dans le puit. Ils cachèrent tout ce qu'ils avaient à manger. Puis ils attendirent.

Les soldats s'arrêtèrent à la première maison. "Bonsoir," dirent ils. "Pouvez-vous donner un peu de nourriture à trois soldats affamés ?" "Nous n'avons pas de nourriture pour nous-même," mentirent les habitants. "Ce fut une pauvre récolte."

Les soldats allèrent jusqu'à la maison suivante. "Pouvez-vous nous donner un peu de nourriture?" demandèrent ils. "Et avez-vous un endroit où dormir pour la nuit?" "Oh, non," répondit l'homme. "Nous avons donner tout ce qui nous restait aux soldats qui sont venus avant vous." "Et nos lits sont pleins," mentit la femme.

A chaque maison, la réponse était la même -- Personne n'avait de nourriture ou de place pour les soldats. Les paysans avaient de bonnes raisons, comme nourrire les malades et les enfants. Les villageois se tenaient dans la rue et soupiraient. Ils prennaient l'air aussi affamés qu'ils le pouvaient.

Les soldats parlèrent ensemble. Le premier soldat appela, "Brave gens! Nous sommes trois soldats affamés dans un pays inconnu. Nous vous avons demandé de la nourriture et vous n'en avez pas. Bien, il ne nous reste plus qu'à faire une soupe de cailloux." Les paysans les dévisagèrent.

Les soldats demandèrent une marmite en acier, de l'eau pour la remplir, et un feu pour la chauffer. "Et maintenant, s'il vous plaît, trois cailloux ronds et lisses." Les soldats jettèrent les cailloux dans la marmite.

"Toutes les soupes ont besoin de sel et de poivre," dit le premier soldat, alors un enfant courrut chercher du sel et du poivre.

"Les cailloux font une bonne soupe, mais des carrotes la rendraient tellement meilleure," ajouta le second soldat. Une femme dit, "Je crois que j'ai une ou deux carrotes!" Elle courut chercher les carrotes.

"Une bonne soupe aux cailloux devrait avoir du choux, mais n'utilisons pas ce que nous n'avons pas!" dit le troisième soldat. Une autre femme dit, "Je pense que je peux probablement trouver du choux," et elle détala.

"Si seulement nous avions un peu de boeuf et quelques pommes de terre, cette soupe serait digne de la table d'un homme riche." Les paysans y réfléchirent, puis coururent chercher ce qu'ils avaint cacher dans leurs caves. Une soupe d'homme riche, et tout ça à partir de quelques cailloux! Ca a l'air magique!

Les soldats dirent, "si seulement nous avions un peu d'orge et de lait, cette soupe serait digne d'un roi!" Et les paysans apportèrent de l'orge et du lait.

"La soupe est prête," dit le cuisinier, "et nous allons tous y goûter, mais d'abord nous devons mettre la table." Quand les tables et les torches furent dressées, tout le monde s'assit et mangea. Quleques paysans dirent, "Une telle soupe serait encore meilleure avec du pain et du cidre," ils amenèrent alors les deux derniers aliments et le banquet fut apprécier par tous. Il n'y avait jamais eu une telle fête. Jamais les paysans n'avaient goûter une soupe aussi délicieuse, et entièrement faite avec des cailloux! Ils mangèrent, burent et dansèrent toute la nuit.

Le lendemain, les villageois se rassemblèrent pour dire au revoir aux soldats. "Merci beaucoup," dirent les gens, "nous n'aurons plus jamais faim maintenant que vous nous avez montré comment faire de la soupe avec des cailloux!"
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité

josie

La recette du bonheur conjugal

Mettez d'abord dans un bocal
Deux ou trois livres d'espérance,
Puis vous y joindrez un quintal
De petits soins, de complaisance,
Une mesure de bonté.
À discrétion de la gaîté,
Quatre ou cinq pots d'obéissance,
À pleins bords, de la bienveillance.

Liez avec de la douceur;
Et crainte de monotonie,
Ajoutez à la bonne humeur
Un tout petit peu de folie.
Quant au sel, n'en mettez qu'un grain;
Car, si vous passiez l'ordonnance,
Il faudrait doubler pour le moins
Votre dose de patience.

Cuire le tout à petit feu,
D'une chaleur bien soutenue;
Qu'Amour et Amitié, tous deux,
Ne se perdent jamais de vue.
Vous obtiendrez par ce moyen
Une pâte fort bien pétrie,
Dont une once chaque matin
Suffit pour embellir la vie.

auteur inconnu
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité

josie


Juste une heure


Un homme arrive chez lui un soir fatigué après une dure journée de travail, pour  trouver son petit garçon de 5 ans assis sur les marches du perron.

- Papa, est-ce que je peux te poser une question?
- Bien sûr!
- Combien gagnes-tu de l'heure?
- Mais, ça ne te regarde pas fiston!
- Je veux juste savoir.  Je t'en prie, dis-le moi!
- Bon, si tu veux absolument savoir : $35.00 de l'heure.
- Le petit garçon s'en retourne dans la maison avec un air triste.

Il revient vers son père et lui demande :
- Papa, pourrais-tu me prêter $10.00?
- Bon, c'est pour ça que tu voulais savoir.  Pour m'emprunter de l'argent!  Va dans ta chambre et couche-toi.  J'ai eu une journée éprouvante, je suis fatigué et je n'ai pas le goût de me faire achaler avec des niaiseries semblables.

Une heure plus tard, le père qui avait eu le temps de décompresser un peu se demande s'il n'avait pas réagit trop fort à la demande de son fils.  Peut-être qu'il voulait s'acheter quelque chose d'important.  Il décide donc d'aller dans la chambre du petit :
- Dors-tu?
- Non, papa!
- Écoute, j'ai réfléchi et voici le $10.00 que tu m'as demandé. - Oh merci papa!
Le petit gars fouille sous son oreiller et en sort $25.00.  Le père en voyant l'argent devient encore tout irrité.
- Mais pourquoi tu voulais $10.00?  Tu as déjà $25.00!
Qu'est-ce que tu veux faire avec cet argent?
- C'est que... il m'en manquait.  Mais maintenant j'en ai juste assez.  Papa, est-ce que je pourrais t'acheter une heure de ton temps?  Demain soir, arrive à la maison plus tôt. J'aimerais souper avec toi!

Auteur inconnu
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité

josie

#4
la leçon de courage du jour pensée amicale bisous

Garde le sourire

Apres 25 années
De malaises légers
Et vue déficiente
D'inconvénients passagers
Et fatigue permanente
Douleurs fréquentes
Et d'incompréhension navrante
Clac ....
à 40ans le verdict est tombé
Sur ma tête comme un couperet
Sclérose en plaques !
Quel sera mon avenir ?
Que vais -je devenir ?
A toutes mes questions
Le médecin incompétent répondait
Après quelque hésitation:
Tout ce que je sais
Vous serez en fauteuil roulant
Dans plus ou moins longtemps
Enorme consternation ...
Grosse dépression...
Le temps a passé
Au lieu de me laisser aller
J'ai décidé de lutter
Et de contrer cette fatalité
S'il y a des choses que je ne peux plus faire
Il y en a d'autres que j'ai découvert
A ceci je suis devenue inapte ?
A celle la , je m'adapte
Oui ,j'ai 51a et je ris de presque tout
A la pitié
je préfère l'amitié
A l'humour
je joins l'amour
Et si aujourd'hui je tiens encore debout
C'est haut et fort que je dis
Merci la vie


Douchkay fevrier 2004
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité

josie

Aujourd'hui un peu d'humour!!!

Héroisme au féminin

Journal intime d'une jeune femme en croisière aux Antilles :

     

> Jour 1

     > Je me prépare pour cette croisière splendide.

     > J'empaqueté mes vêtements.

     > Je suis toute excitée!!

>  

     Jour 2

     > Toute la journée en mer. Splendide !

     > J'ai vu défiler dauphins et baleines.

     > Quelles belles vacances !

     > Aujourd'hui j'ai rencontré le Capitaine, un bel homme, style Alain Delon

     20 ans + tôt.

>  

     Jour 3

     > Piscine. J'ai fait un peu de surf et tiré quelques balles de golf.

     > Le Capitaine m'a invitée à sa table pour dîner. C'était un honneur et

     j'ai passé un bon moment.

     > C'est un homme très attirant et attentionné, il a des yeux bleus

     magnifiques.

>  

     Jour 4

     > Je suis allée au casino du bateau et j'ai eu de la chance!

     > Le Capitaine m'a invitée à déjeuner dans sa cabine.

     > Repas somptueux avec caviar et champagne.

     > Il m'a demandé de passer l'après-midi dans sa cabine mais j'ai décliné

     l'invitation.

     > Je lui ai dit que je ne voulais pas être infidèle à mon époux.

>  

     Jour 5

     > Je suis retournée à la piscine puis j'ai décidé d'aller au piano bar et

     d'y passer le reste de la journée.

     > Le Capitaine m'a vue et m'a invitée à prendre un verre.

     > Réellement, c'est un homme charmant.

     > Il m'a demandé si je voulais passer à sa cabine cette nuit,

     > Je lui ai dit que non. Il m'a dit que si je ne changeais pas d'avis, il

     coulerait le bateau.

>  

     Jour 6

     > La nuit dernière, j'ai sauvé 1600 personnes... quatre fois !


Auteur inconnu
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité

douce

#6
LA LEÇON DE COURAGE DE LAURENT MANUEL

Aujourd'hui trétraplégique, Laurent a décidé de consacrer son temps à l'enfance en détresse grâce à son association, Na Domu.

Expert en nouvelles technologies de l'information et de la communication, la vie de Laurent a basculé il y a six ans. Victime d'un terrible accident de la route, il est depuis paralysé du cou jusqu'aux pieds. Pour autant, pas question pour cet ancien chef d'entreprise de devenir un invalide passif devant sa télé! "Ce n'est pas tant du courage que le fait d'accepter les choses, tempère t-il, dans mon cas, il n'y a pas trente six alternatives, il m'a fallu admettre mon handicap pour aller de l'avant, comme je l'ai toujours fait!"

Son nouveau combat, il le livre en faveur des enfants en grande difficulté par le biais de son association, Na Domu ("chez nous" en polonais). "Le but de l'association est de créer une maison d'accueil pour les enfants orphelins ou en danger immédiat, explique Laurent Manuel, il y aura une quinzaine de lits fixes et cinq pour l'accueil d'urgence pour des enfants âgés de zéro à douze ans recueillis par nos soins et gardés jusqu'à leur majorité".

Même handicapé, j'ai le pouvoir de faire beaucoup de choses!" En tout cas, l'initiative mérite d'être saluée en espérant que le rêve de Na Domu devienne réalité.



douce

La chose la plus importante dans la vie

Aux Olympiades des handicapés, à Seattle, 9 athlètes, tous handicapés mentaux ou physiques, étaient sur la ligne de départ pour la course de 100 m. Au signalement du starter, la course commença. Tous ne courraient pas mais tous avaient le désir de participer et de gagner.

Ils couraient par 3, un garçon tomba sur la piste, fit quelques tonneaux et commença à pleurer. Les 8 autres l'entendirent pleurer. Ils ralentirent et regardèrent en arrière. Ils s'arrêtèrent et rebroussèrent chemin... Tous...

Une fille avec le syndrome de Down s'assis à côté de lui, commença à le caresser et lui demanda : "Ca va mieux maintenant ?" Alors, tous les 9 se prirent par les épaules et marchèrent ensemble vers la ligne d'arrivée.

Le stade entier se leva et applaudit. Et les applaudissements durèrent très longtemps...

Les personnes qui l'ont vu en parlent encore. Pourquoi ? Parce qu'au fond de nous, nous savons tous que la chose la plus importante dans la vie est bien plus que de gagner pour soi.

La chose la plus importante dans cette vie, c'est d'aider les autres à gagner. Même si cela implique ralentir et modifier notre course.

Alors, aujourd'hui, qui pourrais-tu aider à gagner ?

josie

- LA VIE -

Un jour, l'âne d'un fermier est tombé dans un puits.
L'animal gémissait pitoyablement pendant des heures,
et le fermier se demandait quoi faire.
Finalement, il a décidé que l'animal était vieux et
le puits devait disparaître de toute façon.
Ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne.
Il a invité tous ses voisins à venir et à l'aider.
Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer le puits.
Au début, l'âne a réalisé ce qui se produisait
et se mit à crier terriblement.
Puis, à la stupéfaction de chacun, il s'est tu.
Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement
regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu.
Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui,
l'âne faisait quelque chose de stupéfiant.
Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.
Pendant que les voisins du fermier continuaient
à pelleter sur l'animal, il se secouait et montait dessus.
Bientôt, chacun a été étonné que l'âne soit hors du puits
et se mit à trotter!

La vie va essayer de vous engloutir de toutes sortes d'ordures.
Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.
Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser.
Nous pouvons sortir des puits les plus profonds
en n'arrêtant jamais...

Il ne faut jamais abandonner!
Secouez-vous et foncez!
Rappelez-vous les cinq règles simples!
Pour être heureux:

1. Libérez votre coeur de la haine.

2. Libérez votre esprit des inquiétudes.

3. Vivez simplement.

4. Donnez plus.

5. Attendez moins.

A ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres.


auteur inconnu
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité

josie



Le p'tit bonheur

C'était un p'tit bonheur, que j'avais ramassé
Il était tout en pleurs, sur le bord d'un fossé.
Quand il m'a vu passer, il s'est mis à crier;
« Monsieur, ramassez-moi, chez vous amenez-moi;
Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade;
Si vous n'me cueillez point, je vais mourir, quelle balade!
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure...
Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture. »
J'ai pris le p'tit bonheur, l'ai mis sous mes haillons;
J'ai dit:« Faut pas qu'il meure, viens-t'en dans ma maison. »
Alors le p'tit bonheur a fait sa guérison,
Sur le bord de mon coeur, y'avait une chanson.
Mes jours, mes nuits, mes pein', mes deuils, mon mal, tout fut oublié.
Ma vie de désoeuvré, j'avais dégoût d'la r'commencer.
Quand il pleuvait dehors ou qu'mes amis m'faisaient des scènes,
J'prenais mon p'tit bonheur et j'lui disais:
C'est toi ma reine. Mon bonheur a fleuri, il a fait des bourgeons.
C'était le paradis, ça se voyait sur mon front.
Or un matin joli que j'sifflais ce refrain,
Mon bonheur est parti, sans me donner la main.
J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes,
Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du coeur;
Il s'en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine,
Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure.
J'ai bien pensé mourir, de chagrin et d'ennui;
J'avais cessé de rire, c'était toujours la nuit.
Il me restait l'oubli; il me restait l'mépris.
Enfin, que j'me suis dit:« Il me reste la vie. »
J'ai repris mon bâton, mes peines, mes deuils et mes guenilles,
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux.
Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille,
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux.

Félix Leclerc
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité

bbchaton


josie

Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité

kassis

Un moment de joie

Un taxi est appelé au domicile d'un client.

*Très tôt, je suis arrivé à l'adresse où on avait demandé un taxi. J'ai klaxonné mais personne n'est sorti. J'ai de nouveau klaxonné, rien. Donc j'ai marché jusqu'à la porte et ai frappé. "Un instant", a répondu la petite voix d'une vieille personne. Je pouvais entendre le son de quelque chose que l'on tirait sur le sol.
Après un long moment, la porte s'est ouverte. Une petite femme d'environ 90 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau rond et plat avec une voilette épinglée dessus comme dans les films des années 40.

Près d'elle il y avait une petite valise en nylon. L'appartement semblait n'avoir pas été occupé depuis des années. Tous les meubles étaient recouverts de draps ...

Il n'y avait ni horloges aux murs, ni bibelots ou objets sur les étagères. Dans le coin, il y avait un carton rempli de photos et de verrerie.

"Pourriez-vous porter ma valise jusqu'à la voiture", dit-elle. Je pris la valise et la portai dans la voiture, puis, retournai aider la vieille dame. Elle pris mon bras et nous marchâmes lentement jusqu'au bord du trottoir. Elle n'arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse.
"Ce n'est rien, lui répondis-je, j'essaye seulement de traiter mes passagers comme je voudrais que ma mère le soit"...
" Oh, vous êtes un si gentil garçon, dit-elle".

Quand nous fûmes dans le taxi, elle me tendit une adresse, et me demanda, "Pourriez-vous passer par le centre-ville?".
Je dis rapidement : "Ce n'est pas le chemin le plus court", .
"Oh, cela m'est égal, dit-elle, je ne suis pas pressée, je vais dans un hospice".

Je jetai un coup d'oeil dans le rétroviseur. Ses yeux scintillaient. " Je n'ai plus de famille", continua-t-elle, "le docteur dit que je n'en ai plus pour bien longtemps". Je tendis la main et débranchai le compteur. "Quelle chemin voulez-vous que je prenne", lui demandai-je.

Pendant les deux heures qui suivirent, nous avons parcouru la ville. Elle me montra l'immeuble où elle avait travaillé comme employée d'ascenseur.
Nous avons parcouru les alentours, là où elle et son mari, jeunes mariés, avaient vécu. Elle me fit m'arrêter devant un magasin de meubles qui avait été une salle de bal où elle avait été danser, jeune fille.
Parfois, elle me demandait de ralentir devant un immeuble ou un endroit en particulier, et restait là à fixer l'obscurité sans rien dire.

Tandis que les premiers prémices de rayon de soleil striaient l'horizon, elle dit soudain "Je suis fatiguée. Allons-y maintenant.".

Nous roulâmes en silence vers l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était une longue construction basse, semblable à une maison de convalescence, avec une voie d'accès pour voitures vers un portique d'entrée.
Deux aide-infirmiers sortirent et se dirigèrent vers la voiture dès que nous nous arrêtâmes. Ils étaient déterminés et très attentifs, surveillant chacun de ses mouvements. Ils devaient l'attendre.

J'ai ouvert le coffre , ai porté la petite valise jusqu'à la porte. La dame était déjà installée dans une chaise roulante.

"Combien vous dois-je", demanda-t-elle, cherchant son porte-monnaie.
"Rien", lui répondis-je.
"Vous devez gagner votre vie", insista-t- elle.
Je lui affirmai : "Il y a d'autres passagers".
Presque sans y penser vraiment, je me penchai et la pris dans mes bras. Elle s'accrocha à moi.
"Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille femme, dit-elle, merci".
J'ai serré sa main, puis ai marché dans la faible lumière matinale. Derrière moi, une porte se ferma. C'était le son d'une "fermeture, une fin de vie".
Je n'ai plus pris d'autres clients, cette fois. J'ai conduit sans but, perdu dans mes pensées. Et le reste de ce jour, je n'ai presque pas pu parler. Que serait-il arrivé si cette dame avait eu un conducteur grincheux, ou impatient de finir sa course? Que se serait-il passé si j'avais refusé cette course, ou n'avait klaxonné qu'une fois, et étais parti?

Après considération des faits, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie. Nous sommes conditionnés à penser que nos vies tourne autour de grands moments, mais ces grands moments surviennent sans prévenir avec souvent l'apparence de n'être que ce les autres appelleraient de petits moments sans intérêt.

LES GENS NE SE SOUVIENNENT PAS EXACTEMENT DE CE VOUS AVEZ FAIT OU DIT, MAIS ILS SE SOUVIENDRONT TOUJOURS DE CE QUE VOUS LEUR AVEZ FAIT RESSENTIR.
L'amour véritable est l'unique voie de l'ascension qui est enseignée par tous les maîtres. Joéliah.
L'amour d'une mère pour son enfant ne connaît ni loi, ni pitié, ni limite. Il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve en travers de son chemin.

Energumene

#13
Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards avec de longues barbes blanches, assis devant chez elle. Elle ne les reconnaît pas. Elle leur dit :
_"Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim, s'il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger ".
- ' Est-ce que les enfants de la maison sont là ? demandent-ils.
- ' Non, ils sont sortis ' leur répond-elle.
- ' Alors nous ne pouvons pas entrer '.
En fin d'après-midi, lorsque les enfants reviennent de l'école, la femme leur raconte son aventure avec les trois hommes.
- ' Va leur dire que nous sommes à la maison et invite-les à entrer '! Disent-ils à leur mère. La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.
- ' Nous n'entrons jamais ensemble dans une maison ', répondent-ils.
Un des vieillards explique:
-' Son nom est 'Richesse', dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l'autre,
lui c'est Succès', et moi je suis 'Amour''.
Il ajoute alors,
- ' Retourne à la maison et discute avec ta famille pour savoir lequel d'entre nous vous voulez dans votre maison '.
La femme retourne à la maison et rapporte à  sa famille ce qui avait été dit.
- ' Comme c'est étrange '! S'exclament les enfants.
- ' Puisque c'est le cas, nous allons inviter Richesse'!
La mère n'était pas d'accord.
- ' Pourquoi n'inviterions- nous pas Succès? Votre père en aurait bien besoin dans ses affaires...'
La plus petite, Raffie, qui suçait encore son pouce, s'exprime à son tour :
- ' Veux mamours, veux mamours.... '
Les parents fondent devant tant de câlinerie enfantine et la mère sort  inviter 'Amour' à entrer...
'Amour' se lève et commence à marcher vers la maison. Les deux autres se lèvent aussi et le suivent. Étonnée, la femme demande à 'Richesse'  et Succès':
- ' J'ai seulement invité 'Amour'. Pourquoi venez vous aussi?
Les vieillards lui répondent ensemble :
- ' Si vous aviez invité 'Richesse' ou 'Succès', les deux autres d'entre  nous seraient restés dehors, mais vous avez invité 'Amour' et partout où il  va,nous allons avec lui, puisque partout où il y a de l'Amour, il y a aussi de la Richesse et du Succès'
MON SOUHAIT POUR TOI QUI ME LIT :
Où il y a de la douleur, je te souhaite la paix,
Où il y a le doute en toi, je te souhaite une confiance renouvelée
Où il y a la fatigue ou l'épuisement, je te souhaite la compréhension, la patience et la force...
Où il y a la crainte, je te souhaite l'amour et le courage.

Pour que le bonheur existe, il faut le  partager...

"LA VALEUR D'UNE PERSONNE SE MESURE TOUJOURS AU BONHEUR QU'ELLE DONNE AUX AUTRES"

PS: merci au petit démon qui me l'a fait parvenir  ;)
Ne fermons pas trop vite le livre du temps car à chaque page l'histoire peut changer ...


sendrillon

L'aide sous la pluie

Dans la soirée, vers 23h30, une femme âgée noire se tient le long d'une autoroute de l'Alabama tentant de se protéger de la pluie battante. Son auto est tombée en panne et elle a désespérément besoin d'un transport. Détrempée, elle décide de demander l'aide de la prochaine voiture qui passe. Un jeune homme blanc s'arrête pour lui porter secours, situation très peu courante dans les années 1960 troublées de conflits raciaux. Le jeune homme l'amène en sécurité, l'aide à trouver du secours et lui procure un taxi.

Elle a l'air très pressée, mais prend le temps de noter son adresse et le remercie.

Sept jours plus tard, on vient cogner à la porte du jeune homme. A sa grande surprise, on lui livre une télévision couleur grand format. Une note y est attachée. Elle dit :
"Merci beaucoup de m'avoir porté secours sur l'autoroute l'autre jour. La pluie avait transpercé non seulement mes vêtements mais aussi mon esprit. Puis vous êtes arrivé. Grâce à vous, j'ai pu me rendre au chevet de mon mari mourant juste avant qu'il ne rende l'âme. Dieu vous bénisse pour m'avoir aidé et pour votre dévouement pour les autres. Bien à vous, Mme Nat King Cole."
[Note de JM Bonheur : Nat King Cole est un pianiste de jazz très célèbre, décédé le 15 février 1965]



Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie.