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Céki sur la foto?

Démarré par Fox_Mulder, 01 Juin 2007 à 11:23:42

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Fox_Mulder

Clyde, c'est à ta portée ça.
Il est plus jeune que toi mais plus vieux que moi. Sachant que nous avons six ans et demi de différence, cela devrait t'aider à identifier génétiquement et formellement cette tête blonde.

(à droite avec la raquette)

"La mémoire se perd mais l'écriture demeure"

Stomsed

#1
Il ressemble à Bjorn Borg !!!! mais ce n'est pas lui..... Mais plutôt Jonas.....B mais j'ai triché

Agitateur de neurones ... ACRObate des maux

Fox_Mulder

#2


Jonas Bjorkman en 1984 (à douze ans)

Il a accédé hier soir au troisième tour de RG, ce qui est une très belle performance. Né à Vaxjo comme Wilander, Jonas est fan de Noah, excelle en pitreries et imite volontiers toutes les anciennes gloires des années 80 & 90 en les mimant.

Pas bien Stom d'avoir triché ! Je comprends mieux ta citation "Rien ne sert de stresser , il faut cliquer à point..."

La dernière photo est éloquente : Jonas (années 2000) dans sa cuisine de MonteCarlo, en train de rire des joies de se préparer une tonne de bon riz qui ne colle jamais



"La mémoire se perd mais l'écriture demeure"

Fox_Mulder

#3
Le portrait du jour : Jonas Bjorkman
vendredi 1 juin 2007
(par Benjamin Adler)

"Le secret de ma jeunesse, ce sont les anti-inflammatoires." Le rire est franc chez le vétéran suédois quand il lâche, amusé, la recette de sa potion magique. Sa cure de jouvence ne se résumerait donc qu'à quelques cachets par-ci par-là ?

L'ancien n°1 mondial de double est bien trop blagueur dans l'âme pour que chacune de ses affirmations soit prise au sérieux. En grattant sous la carapace, l'amour du jeu, le confort d'une vie sur le circuit en famille sept mois l'an et l'adrénaline de la compétition jaillissent comme autant d'explications.

Du jamais vu depuis 13 ans

Et à vrai dire, le triple vainqueur de la Coupe Davis avec l'équipe de Suède, aurait bien tort de se priver de joutes revigorantes au regard de ses deux récentes victoires sur la terre battue parisienne. Mené à deux reprises deux manches à rien face à Peter Luczak et Ivo Karlovic, le 39e joueur mondial a su trouver les ressources tactiques et physiques pour inverser la vapeur et s'imposer aux forceps. Treize ans que l'on n'avait pas vu pareille performance à Roland-Garros (par Ronald Agenor).

"Je suis le premier surpris même si j'ai gagné 12 de mes 13 derniers matches en cinq sets. Le travail physique effectué en amont paye et quand les jambes sont là, la tête aussi. Et justement, ma qualité principale a toujours été de me battre jusqu'au bout et dans un cinquième set le mental fait la différence", explique Bjorkman, opposé au troisième tour au « terrien » espagnol Oscar Hernandez.

Plus de fond de court

Depuis son huitième de finale en 1996, l'homme aux neuf titres de Grand Chelem en double n'avait jamais dépassé l'écueil du deuxième tour en simple dans une enceinte qui lui réussit beaucoup mieux en binôme avec Max Mirnyi (vainqueur en 2005 et 2006). "Cette année j'ai changé mon jeu, avoue le 39e mondial. Le service-volée laisse une marge d'erreurs trop faible et les adversaires lisaient trop facilement mon jeu. Là j'essaye de rester plus en fond de court, d'alterner et d'être plus patient. Vous savez, la terre battue est une surface qui offre plus d'opportunités de revenir dans un match."

Parieur invétéré et clown averti, l'ex-n°4 mondial (novembre 1997) savoure ces moments uniques. S'il a passé l'âge de se torturer pour des défaites, de telles victoires se dégustent aussi délicieusement qu'un sushi, le met favori de ce globe trotter un brin casanier quand même.

"Je prends toujours encore énormément de plaisir. J'ai commencé assez tard et la lassitude n'est pas encore là. Faire demi-finale à Wimbledon, être encore compétitif et battre des jeunes de 20 ans est une source d'inspiration. Je suis beaucoup plus cool, si je perds ce n'est pas grave, je rentre à la maison. Je profite beaucoup plus de tout le contexte autour des grands tournois car je suis moins dans une bulle comme on peut l'être à 25 ans", précise le Suédois, fan de James Bond. Bjorkman apprécie l'immortalité comme il se doit, vous pensez bien !

Très proche de son clan, dont sa femme Petra, ("mon âme sœur"), raide dingue de son petit Max né en 2003 ("un sourire de lui et je relativise tout"), Bjorkman profite de leur présence à ses côtés au moins six mois l'an sur le circuit pour repousser l'échéance d'une retraite qui ne lui fait pourtant pas peur. L'après tennis peut se vivre sans quitter le microcosme dans lequel il évolue depuis 1991, ses débuts chez les professionnels. Il rêve en effet de devenir capitaine de l'équipe suédois de Coupe Davis.

Objectif Pékin

Promouvoir le tennis sur fauteuil roulant est aussi un projet qui tient à cœur au finaliste du BNP Parisbas Masters de Paris en 1997. La télévision séduit tout autant ce fou furieux de hockey sur glace et de NHL, la ligue professionnelle nord-américaine. "Le tennis n'est pas mon seul centre d'intérêt, au contraire des jeunes que je croise aujourd'hui sur le circuit", assure l'intéressé.

Mais d'ailleurs, quand a-t-il prévu de raccrocher ? "Jouer les Jeux Olympiques à Pékin me motive, j'ai vraiment envie d'une médaille. Après Athènes, je m'étais dit que jamais je ne serais encore là dans quatre ans et finalement il ne reste plus qu'un avant l'échéance. Ce qui est certain que je n'aurais pas la force mentale de revenir dans le top 100 si j'en sors comme ce fut le cas il y a deux ans. Peut-être que je ne ferais que le double pendant un an. Après, je verrai", répond le vétéran.

Président du conseil des joueurs entre 2000 et 2001, Bjorkman est apprécié sur le circuit. "J'ai du respect dans le vestiaire. Les petites tapes sur les épaules après une belle performance sont très appréciables", se réjouit-il. Lui qui a connu pas moins de 58 partenaires de double continue de faire du simple sa priorité ("je ne m'entraîne jamais pour le double"). Sans pression. Pour le plaisir, tout simplement.

;)

"La mémoire se perd mais l'écriture demeure"

Clyde



Et la, c'est qui sur la photo ?

:P

Marsu



Fox_Mulder

#7
Bjorkman a logiquement perdu aujourd'hui.
Comme d'hab, un article corrosif est très vite sorti, on ne sait pas -et on ne saura jamais- si ce style de "journaleuxluyatique" tente l'humour, la connerie ou les deux à la fois.

Dans le match des "papys", (1) Carlos Moya (N.23) a pris le dessus sur Jonas Bjorkman et se qualifie pour les quarts.

Pour obtenir son 4e billet dans le top 8 du tournoi, l'Espagnol a surtout dû lutter contre lui-même. Si le Suédois a logiquement accusé le poids des ans (2), Moya s'est compliqué la vie par de nombreuses fautes directes (37) et un service moyen (53 % de premières balles). Vainqueur 7-6 (5), 6-2, 7-5, il jouera une place en demie face à Nadal ou Hewitt.

C'était le match des trentenaires et le plus jeune a gagné (3). Toujours redoutable sur la terre qui l'a sacrée en 1998, Carlos Moya a mis fin au come-back de Jonas Bjorkman dans un match assez terne. Les déambulateurs n'étaient pas de sortie mais on eu droit à la piqûre anesthésiante pendant une bonne partie du match. (4)C'est le Suédois qui démarrait le premier, bien aidé par les fautes directes de son adversaire. Dos au mur à 5-2, l'Espagnol se mettait enfin à jouer et enfilait quatre jeux consécutifs. Remis dans la partie, il enfonçait le clou dans le jeu décisif, s'imposant sur une balle let. Ce cruel coup du sort coupait les jambes de Bjorkman qui ne tenait que deux jeux. S'appuyant sur des attaques de fond de court avec son coup droit préféré et des passings de revers imparables, Moya dominait de la tête et des épaules. Face aux 30 ans de l'Ibère, les 35 de Bjorkman en paraissaient presque 40. (5)

Il faisait d'ailleurs appel au soigneur pour masser une épaule douloureuse. A ce point entamé physiquement, on imaginait mal le Suédois gagner en cinq manches. A l'heure où une grande majorité des invités des loges hésitaient encore entre un fromage et un dessert, Bjorkman zappait la sieste et jouait son va-tout (6). Moya en délicatesse avec son service tout au long du match, l'ancien N.4 mondial se donnait les moyens d'y croire mais sans trop de réussite. Sur 10 balles de breaks obtenus dans ce 3e set, le Suédois n'en convertissait qu'une seule. C'était trop peu pour empêcher Moya de s'imposer 7-6 (5), 6-2, 7-5. L'Espagnol devra faire beaucoup mieux s'il veut accéder au dernier carré.


1) D'entrée le ton de l'article est donné : ce match était attendu comme celui des vieux gibiers faisandés ayant atterri là par hasard
2) Le journaliste, inspiré, nous signale par cette phrase que le plus vioque des deux a péché parce qu'il était encore plus vioque que son adversaire vioque.
3) Confirmation du point précédent. Etre trentenaire, c'est mal, grave et rare, sur ce coup ils le sont tous les deux !
4) Allusion, après les "papys" en titre, aux déambulateurs des maisons de retraite et autres hôpitaux ou mouroirs pour vieillards valétudinaires. Normalement, c'est là qu'on rit !
5) Si on avait pas pigé que trentenaire = 30 ans et plus, là, on capte grâce au journaliste qui se permet d'enfoncer le clou. Il n'a pas osé exagérer dans l'humour en disant que "Bjorknaze" paraissait presque 50 ans.
6) L'expression "être en délicatesse" est très fashion en ce moment, cela n'a pas échappé au rédacteur en délicatesse avec cet article qui devait parler d'un match terne et sans français ... ah, heureusement que les deux protagonistes sont nés à l'ère jurassique ! Tout le monde peut faire dodo, et Xavier Bertrand, l'auteur de ce papier destiné à un coin de page de France2, peut enfin se tailler une belle portion de munster.
"La mémoire se perd mais l'écriture demeure"