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Paroles

Démarré par Clyde, 29 Janvier 2007 à 17:07:01

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Clyde

C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours
Voire des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours
Une route pleine de virages, de trajectoires qui dévient
Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu comme la vie

Evidemment j'étais pas tout seul, j'avais envie de faire conaissance
Y avait un tas d'personnes, et personne marchait dans l'même sens
Alors j'continuais tout droit mais un doute s'est installé
Je savais pas c'que j'foutais là, encore moins où j'devais aller
Mais en ch'min au fil du temps j'ai fait des sacrées rencontres
Des trucs impressionnants, faut absolument qu'j'vous raconte
Ces personnages qu'j'ai croisé c'est pas vraiment des êtres humains
Tu peux parler avec eux mais jamais leur serrer la main

Tout d'abord sur mon parcours j'ai rencontré l'innocence
Un être doux, très gentil mais qui manque un peu d'expérience
On a marché un p'tit moment, moins longtemps que c'que j'aurais cru
J'ai rencontré d'autres éléments et l'innocence a disparu

Un moment sur mon ch'min j'ai rencontré le sport
Un mec physique, un peu grande gueule, mais auprès d'qui tu d'viens fort
Pour des raisons techniques on a dû s'quitter c'était dur
Mais finalament c'est bien comme ça, puis l'sport ça donne des courbatures

J'ai rencontré la poèsie, elle avait un air bien prétentieux
Elle prétendait qu'avec les mots on pouvait traverser les cieux
J'lui ai dit, j't'ai d'ja croisé et franchement tu vaux pas l'coup
On m'a parlé d'toi à l'école et t'avais l'air vraiment relou
Mais la poèsie a insisté et m'a rattrapé sous d'autres formes
J'ai compris qu'elle était cool et qu'on pouvait braver ses normes
J'lui ai d'mandé tu penses qu'on peux vivre ensemble, j'crois qu'j'suis accro
Elle m'a dit t'inquiêtes le monde appartient à ceux qui rêvent trop

Puis j'ai renconctré la détresse, et franchement elle m'a saoulé
On a discuté vite fait mais rapidement je l'ai r'foulé
Elle a plein d'certitudes sous ses grands airs plein d'tension
Mais vous savez quoi ? La détresse, elle a pas d"conversations

Un moment sur ma route j'ai rencontré l'amour
J'lui ai dit tient tu tombes bien, j'veux t'parler d'puis toujours
Dans l'absolu t'es une bonne idée mais dans les faits c'est un peu nul
Tu pars en couilles une fois sur deux, faudrait qu'tu r'travailles ta formule
L'amour m'a dit, écoute petit ça fait des siècles que j'fais mon taff
Alors tu m'parles sur un autre ton si tu veux pas t'manger des baffes
Moi j'veux bien être gentil mais faut qu'chacun y mette du sien
Les humains n'font aucun effort et moi j'suis pas un magicien
On s'est embrouillé un p'tit moment et c'est là qu'j'me suis rendu compte
Que l'amour était sympa mais que quand même il s'la raconte
Puis il m'a dit qu'il d'vait partir, il avait des rendez-vous par centaine
Que ce soir il d'vait diner chez sa d'mi soeur : la haine
Avant d'partir j'ai pas compris, il m'a conseillé d'y croire toujours
Puis s'est éloigné sans s'retourner, c'était les derniers mots d'amour
J'suis content d'l'avoir connu, ça j'l'ai bien réalisé
Et je sais qu'un d'ces quatre on s'ra amené à s'recroiser

Un peu plus tard sur mon ch'min j'ai rencontré la tendresse
Ce qui reste de l'amour derrière les barrières que le temps dresse

Un peu plus tard sur mon ch'min j'ai rencontré la nostalgie
La fiancée des bons souvenirs qu'on éclaire à la bougie

Assez tôt sur mon parcours j'avais rencontré l'amitié
Et jusqu'à c'jour, elle marche toujours à mes côtés
Avec elle j'me tape des barres et on connait pas la routine
Maintenant c'est qûr, l'amitié, c'est vraiment ma meilleure copine

J'ai rencontré l'avenir mais il est resté très mystérieux
Il avait la voix déformé et un masque sur les yeux
Pas moyen d'mieux l'connaitre, il m'a laissé aucune piste
Je sais pas à quoi il r'semble, mais au moins j'sais qu'il existe

J'ai rencontré quelques peines, j'ai rencontré beaucoup d'joie
C'est parfois une question d'chance, souvent une histoire de choix
J'suis pas au bout d'mes surprises, la d'sus y a aucun doute
Et tous les jours je continue d'apprendre les codes de ma route

C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours
Voir des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours
Une route pleine de virages, de trajectoires qui dévient
Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu comme la vie


Titre : Rencontres
Interprète : Grand Corps Malade

:)

douchkay

 superbe ce texte je l'ai entendu y a pas lgt a la tv  et j'ai adore

merci clyde :-)


Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse

cocoyan

 Merci Clyde pour ce superbe texte! J'ai déjà écouté quelques titres de Grand Corps Malade, et je vais craquer....j'achète son CD!!
Encore merci!

phenomene

 Pour Alsa
Félicie aussi
   
Paroles: Albert Willemetz, C.L.Pothier. Musique: C.Oberfeld   1939
 

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C'est dans un coin du bois d'Boulogne
Que j'ai rencontré Félicie
Elle arrivait de la Bourgogne
Et moi j'arrivai en Taxi
Je trouvai vite une occasion
D'engager la conversation

Il faisait un temps superbe
Je me suis assis sur l'herbe
Félicie aussi
J'pensais les arbres bourgeonnent
Et les gueules de loup boutonnent
Félicie aussi
Près de nous sifflait un merle
La rosée faisait des perles
Félicie aussi
Un clocher sonnait tout proche
Il avait une drôle de cloche
Félicie aussi

Afin d'séduire la petite chatte
Je l'emmenai dîner chez Chartier
Comme elle est fine et délicate
Elle prit un pied d'cochon grillé
Et pendant qu'elle mangeait le sien
J'lui fit du pied avec le mien

J'pris un homard sauce tomates
Il avait du poil au pattes
Félicie aussi
Puis une sorte de plat aux nouilles
On aurait dit une andouille
Félicie aussi
Je m'offris une gibelotte
Elle embaumait l'échalotte
Félicie aussi
Puis une poire et des gaufrettes
Seulement la poire était blette
Félicie aussi

L'Aramon lui tournant la tête
Elle murmura " quand tu voudras "
Alors j'emmenai ma conquête
Dans un hôtel tout près de là
C'était l'hotêl d'Abyssinie
Et du Calvados réuni

J'trouvai la chambre ordinaire
Elle était pleine de poussière
Félicie aussi
Je m'lavai les mains bien vite
L'lavabo avait une fuite
Félicie aussi
Sous l'armoire y avait une cale
Car elle était toute bancale
Félice aussi
Y avait un fauteuil en plus
Mais il était rempli d'puce
Félicie aussi
Et des draps de toiles molles
Me chatouillaient les guiboles
Félicie aussi
Parfois, il ne suffit pas de tourner la page.Il faut la déchirer !